Dodo la veille : À l'une des 20 auberges dans le village de trois rues par trois rues qu'est San Juan del Sur, Nicaragua
Bienvenue en mars. C'est dire que les journés continuent à rallonger jusqu'à en devenir évidente. Même si la température est, comment dire, parfaite ici bas avec l'absence de nuage, le soleil tapant et la brise, les lecteurs du nords peuvent se consoler en se disant que les journées rallongent plus vite là-haut et qu'elles seront même bientôt plus longues.
Ok, la papaye maintenant. J'pensais à ça aujourd'hui en mangeant une deuxième papaye en deux jours avec ma compagne de voyage : « Ouin, je peux comprendre que la papaye puisse être le fruit préféré d'une personne. » Quel plaisir que de passer le coûteau au travers d'une papaye prête à être manger, et mieux encore de la déguster un morceau après l'autre en se barbouillant la face.
La papaye est un fruit qui s'apprivoise. Premièrement reconnu comme un fruit au goût 'grave' qui peut changer facilement de bon à dégueu, nous en avons ingurgiter quelques-unes à nos débuts au Mexique, mais avons vite passé à autre chose. C'est pire que le cantaloup, notre premier gros fruit routinier, quand on parle de fruits qu'il faut manger au bon moment parce qu'il est souvent soit pas assez mûr, donc sans goût, ou trop mûr avec un goût à faire vomir. C'est pourquoi, depuis, nous nous sommes engouffrés presque exclusivement avec du melon d'eau, ce fruit hydratant toujours prêt à satisfaire les papilles et catégorisé du plus sécuritaire à manger.
La papaye est revenu dans le décor au Guatémala alors qu'on m'a conseillé d'en manger pour aider mon estomac qui faisait des siennes. Je me suis exécuter, mais Geneviève-Anaïs en avait encore le dégoût dû à la dernière expérience. Je me suis alors tapé presque deux papayes à moi tout seul en deux jours jusqu'à en avoir une mini-réaction allergique après la deuxième en sentant mes lèvres enflées avec des petits boutons.Ce qui nous amène à la semaine passée et ces deux Espagnols dormant à la même auberge que nous. Au final, nous avons passé une semaine à se cotoyer dans la cuisine puisque, eux aussi, cuisinaient ce qu'ils mangeaient. L'une végétarienne et l'autre végétalien, j'étais très intéressé à mieux connaître leur mode de vie parce qu'ils semblaient être des voyageurs conscients, mais la barrière de la langue a ralenti les rapprochements. « Son bueno por el estomago » disent-ils en désignant les graines pendant la préparation de leur première papaye. Toute la semaine, je les aie observés en voulant savoir ce qu'ils mangeaient et en essayant de capter un peu d'information ici et là lors des conversations. Ils pouvaient être une inspiration et une source d'idées pour nous et ils montraient une volonté à partager. Tout ça pour dire qu'ils se plaisaient à manger leur papaye quotidienne qu'ils achetaient toujours de la même madame au marché, l'a-t-on appris plus tard. Alors que nous étions les quatre doyens de l'auberge, j'ai réussi à leur communiquer mes sentiments et à me faire inviter à les joindre lors de leur dernière visite quotidienne au marché. Nous y avons acheté une papaye que nous avons tous partagé pour le dessert le soir-même. C'était en revenant de la plage où nous avons partagé un melon d'eau en regardant le couché de soleil.
Dès le lendemain, c'est-à-dire hier, nous étions par nous-même face à l'achat et la consommation d'une nouvelle papaye et, bonne nouvelle, nous avons réussi avec brio cette nouvelle aventure. C'était délicieux comme dirait Geneviève-Anaïs et nous voulions recommencer, ce que nous avons fait aujourd'hui.
Fin de l'histoire malgré les détails manquants...
saloute
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PS. Nous pouvons soit payer l'agriculteur, soit l'hôpital... (-Occupons Montréal)
La suite des événements :
RépondreSupprimerSamedi, nous avons acheté une papaye pour dimanche á défaut d'en avoir une assez mûre.
Dimanche, nous avons fini par manger deux papayes á nous deux. Miam au carré.
Lundi, nous n'avons pas suivi le conseil des Espagnols en achetant une méga papaye sans goût. On l'a appris á nos dépends...
saloute
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RépondreSupprimer"Est vraiment bonne la papaye"
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