dimanche 11 septembre 2011

Check-in two weeks in

Dodo la veille : Maison de Javier à Veracruz

Bonsoir.
Bienvenue dans mon journal intime. Not.
Je fais aussi l'effort d'écrire avec les lettres qu'on ne prononce pas au cas qu'un anglophone soit motivé et utilise GoogleTranslator.

3 nuits aux USA, 3 hôtes CouchSurfing au Mexique et 3 douches plus tard, ça m'amène deux semaines plus loin à Veracruz.

Ça fait deux semaines ce soir que je suis arrivé au Texas dans une chaleur insupportable. Seulement deux semaines ou déjà deux semaines, le sentiment est ambigüe. J'ai souvent l'impression que ça fait beaucoup plus. Mais quand je regarde la distance parcourue, je me dis une chance que ça fait seulement deux semaines car, à ce rythme, on aura certainement besoin des 10 mois pour faire l'aller-retour au Panama.

Veracruz, ma bulle est pétée. Peut-être y avait-il trop d'attente après tant de commentaires positifs. Il faut aussi dire qu'on a été choyé à Papantla. Veracruz, c'est la ville. Une grande ville où tout semble inatteignable. On sent moins la sauce Mexicaine puisque tout est si dispersé. C'est bâti sur le même modèle que tous les autres endroits, mais en format géant où tout est plus grand et plus loin. Ainsi, le Zócalo est immense, les marchés et gens locaux qui vendent de tout ne sont pas à deux pas du Zócalo, et le simple fait que les rues soient plus larges et qu'on ne puisse pas voir ce qui se passe des deux côtés enlève beaucoup au cachet. Sans parler de la maison qui se trouve à une heure de marche du dit Zócalo. Le peuple est beaucoup plus distant aussi. Et la plage, où est-elle ? Le comble, c'est que la maison héberge des coquerelles qui se sont montrées le bout des antennes à ma co-voyageuse, ce qui ne me cause pas problème directement, mais qui affecte tout de même ma qualité de vie indirectement.

La ville, c'est bien pour les musées et les monuments, c'est mon observation pour le moment, mais voilà qu'on a recommencé à visiter les grandes épiceries et je ne me souviens pas d'avoir eu à sortir mon espagnol.

Pour la suite, bonne nouvelle : une ferme nous a dit oui pour nous accueillir pour faire du WWOOFing. C'est dans la région en plus, alors notre stabilité se poursuivra. C'est la ferme qui a le plus attiré notre attention dans la liste. Le contexte n'est pas parfait après échange de courriels avec l'hôte puisqu'elle n'est plus à la ferme à temps plein, alors il faudra définir un système de fonctionnement une fois sur place.

Bien qu'on n'a pas beaucoup bougé depuis le début, il n'en demeure pas moins que nos journées sont remplies de nouveautés qui stimulent les sens et les émotions, alors la ferme sera un premier vrai arrêt et pourra faire du bien en s'embarquant dans une routine et laissant notre cerveau divaguer en travaillant. Un autre repos ? Je dois dire que je suis le membre du voyage qui demande le prolongement des séjours dans le moment. La première ferme, il la faut pour s'arrêter, assimiler notre nouvel environnement et déterminer un peu l'orientation qu'aura le reste du voyage, alors non, pas un autre repos.

Aussi, j'ai de quoi dans mon corps qui ne marche pas. Je dramatise probablement en disant que c'est une mono qui se développe. C'est que j'en ai été frappé à ma première semaine en Nouvelle-Zélande, alors le contexte est similaire. Je me suis peut-être senti plus faible, j'ai eu des mal de tête plus ou moins explicables et je sens comme un resserrement dans ma gorge avec un point inhabituel si je bouge d'une certaine façon. J'ai regardé mes amygdales, mais rien d'évident pour le moment. Je me croise les doigts.

Je ne veux pas arriver à la ferme mal en point. Les attentes semblent élevées pour les WWOOFers au Mexique, alors on verra. Il serait bien aussi de pouvoir prendre le dessus sur la folle vie afin d'intégrer au quotidien certaines choses sur lesquelles on voulait travailler pendant le voyage comme faire les étirements du physio pour nos bobos respectifs.

La direction depuis le début, c'est le sud avec les yeux sur l'état de Oaxaca et la plage de Puerto Escondido avant de zigzaguer la péninsule du Yucatan en s'en allant vers l'est. C'est encore le cas, je crois, mais on est encore loin de Cancun et la mer des Caraïbes à cette vitesse qu'on blâme sur l'état des routes et les barrages routiers et ce, même quand la voiture reste stationnée pendant 5 jours.

Le paradoxe, c'est que le Mexique n'est pas en Amérique Centrale, mais c'est le plus grand pays qu'on visitera et, par conséquent, où on y passera beaucoup de temps pendant notre voyage... en Amérique Centrale.

Ok, je prends beaucoup trop de temps à écrire ces entrées blogs et il faudra trouver une solution.
À commencer par souhaiter 'Bonne nuit'.

saloute
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PS. Quelle rêve êtes-vous en train de réaliser ces jours-ci ?

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