vendredi 16 septembre 2011

Un an plus tard...

Dodo la veille : La chambre climatisée de la maison de Javier à Veracruz.

Salut.
En ce 16 septembre, c'est un bon prétexte pour faire une mise-à-jour sur l'état de ma cheville. Et je vais continuer en faisant comme si tout le monde savait de quoi je parle pour ne pas retomber dans l'explication du 'drame'.

Nous allons y aller avec le physique parce que, côté psychologique, le dossier a été fermé lors de ma ballade à vélo au Nouveau-Brunswick en juillet-août alors que beaucoup a été laissé derrière pour reprendre la vie normale et se concentrer sur le futur.

Je vis toujours avec une cheville affaiblie, c'est un fait, mais c'est le plan cette année de la tester et la pousser. À commencer par 2400km en un mois de vélo qui m'a montré que j'étais encore capable de pousser et prouver, ce qui se rapproche du moi que je connais avec un peu d'intensité. La musculature n'est pas autant revenue que souhaitée, mais la cheville en question a grugé de la route pendant que l'autre jambe travaillait fort. Voilà que mes deux jambes se ressemblent plus maintenant que la musculature 'pompée' du mois à vélo est disparue, ce qui est positif.

La suite du défi pour ma cheville est ce voyage dans les Amériques. Vivre l'aventure tous les jours en en faisant usage dans toutes les situations possibles. Ça se passe bien jusqu'à maintenant. J'ai mal un peu les jours qu'on marche plus que le beaucoup habituel ou quand j'escalade une montagne, mais mon cerveau transforme le mal en bien en sachant que je ne fais que la renforcir et que c'est un pas de plus vers le rétablissement 'total'. Tous les matins sont raides. La prochaine étape sera le travail sur la ferme, un autre aspect du voyage et ce à quoi j'ai hâte. Il se pourrait qu'elle soit mise à rude épreuve et je me sens confiant là-dedans.

Parlant de la ferme, ce sera une bonne opportunité de pratiquer d'une façon plus régulière les étirements du physio. C'est vraiment le plan. Peu travaille ma cheville directement, mais la plupart travaille la compensation que mon corps peut faire suite à un membre plus faible et est supposé rendre le travail plus facile car je traite mon corps comme un système.

Ma plus grande lacune dans le moment est ma flexibilité et je ne crois pas qu'il y a de solution miracle. La musculature et l'endurcissement vont bon train. Je me console en me disant que je peux maintenant marcher normalement, mais l'objectif demeure d'être capable de courir un jour, bien que je sais que je ne pourrai jamais être aussi athlétique.

En résumé, cette année m'a forcé à ralentir, ce qui a pu se transformer par un apprentissage. Et je l'applique peut-être même déjà à ce voyage (je suis le vedge des deux, vous imaginez !) Je crois que, physiquement, je suis maintenant où j'aurais été avec ou sans l'accident car c'est là que je voulais être, mais il est certain que 'l'expérience' fait maintenant partie de mon bagage de vie et j'en profite pour remercier tous ceux qui ont pu en souffrir pour m'avoir endurer.

Je termine en partageant le lien du blog d'une fille super cool qui vient de partir à vélo avec Otesha et qui avait la cheville brisée le printemps dernier. Je le partage car elle a bien mis en mots l'apprentissage positif qu'on peut en tirer en étant démuni de nos capacités physiques pour quelques temps. Ce sont des mots qui sont aussi sortis de ma bouche à un moment donné ou l'autre, mais il se peut que vous ayez plus entendu le pleurnichage. Tk, cliquez ici pour le lien.

On se revient après la ferme.
Avec des anecdotes. Le titre ? : La p'tite fille de Laval va à la ferme... ;)

saloute
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PS. « Soyez bons avec la Terre : elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous est prêtée par vos enfants. Nous n'héritons pas la Terre de nos parents, nous l'empruntons de nos enfants. »

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