Dodo la veille : Avec un effort de se coucher tôt même après avoir
fait la grasse matinée
Les gens sont gentils. Les gens veulent nous aider. Les gens sont
tellement gentils qu'ils veulent nous aider. Les gens veulent trop nous aider
tellement ils sont gentils. On l'a entendu souvent celle-là : « les gens vont
t'envoyer dans une direction si tu leur demandes par où et ce, même s'ils
ne connaissent pas la réponse et quitte à ce que ce soit la mauvaise » ou même «
les gens vont te donner la réponse que tu veux entendre si tu leur demandes la
condition de la route ». Merci ben de votre gentillesse.
Ainsi, malgré le plan original de se diriger aujourd'hui vers
Panajachel en tant que destination bouche-trou pour voir le lac Atitlan, nous
avons finalement pris l'option de se diriger vers une destination mieux
reconnue, San Pedro, après avoir vu le détour que les pancartes nous faisaient
prendre de toute façon. C'est un peu plus long, mais les monsieurs autour de la
station d'essence n'ont signalé aucun problème. Verdict : la route était laide
jusqu'à frustrer Geneviève-Anaïs qui conduisait sur notre première route
vraiment laide depuis longtemps. Le pire, c'est que le retour sera encore pire
parce que ce sera en montant.
Nous sommes finalement arrivés à San Pedro La Laguna en entrant par
le côté opposé des touristes 'normaux' qui arrivent habituellement par bateau.
Ça nous a amené à se faire proposer un hôtel tellement 'barrato' qu'on a dit
oui tout de suite pour un soir avant d'aller voir ailleurs. Ça tombait bien finalement,
puisque la zone touristique n'est pas adaptée pour les voitures. C'est
d'ailleurs probablement ce que les touristes apprécient le plus de San Pedro,
le genre de réseau de sentiers qui relient bars, magasins et hôtels.
Nous voici à l'autre grande destination au Guatémala alors que nous
sprintons vers le nord. Le Mexique est si près... vendredi ou lundi. Mais
avant, il faut essayer de profiter du temps ici malgré tous les 'malgrés' tels
les nuages, la pluie, la route pour sortir d'ici et le stress relié au retour
sans marge. Pour ce faire, je pense qu'on a décidé d'aller faire de
l'équitation. Pis y'a la plage, les choco-bananos, les paysages à prendre en
photo, peut-être des touristes à rencontrer, des gâteries comme du pain aux
bananes, etc.
C'est ça, voilà un autre long blogue que j'aurais aimé que Geneviève-Anaïs
écrive pour qu'elle y mette de son piquant.
saloute
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PS. The bicycle is a curious vehicle. Its passenger is its engine. (- John Howard)
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