On est allé faire du cheval ce matin et notre guide avait le
meilleur des prénoms pour quelqu'un qui parle espagnol, Pedro. C'était ma première
vraie ballade à cheval et j'ai apprécier l'expérience. Je recommencerai lorsque
l'opportunité se présentera, c'est certain. J'aurais pu en faire plus
longtemps, mais j'aime l'idée de ne pas épuiser mon intérêt. Une heure aller et
une heure retour pour un total de deux heures. Faque c'est ça, il ne s'est rien
passé d'autre, donc pas d'aventures à conter, pis peut-être qu'on aura mal aux
fesses demain. Pour mettre un peu de contenu, voici une photos.
[Photos à mettre lorsqu'elle sera copiée de mon appareil photo]
Le lac est quand même présentable en cette période nuageuse dans
l'année. Le matin, on peut voir les volcans et autres restants de volcans qui
l'entourent. Une butte populaire autour est le 'Nez de l'Indien' (Nariz del
Indio), alors voici en bonus, la légende maya qui en découle.
[Il semblerait bien que la légende est difficile à trouver en raison de la popularité de la montagne et que sur Google, ce n'est que des histoires d'ascensions qui ressortent. En gros, la montagne a le profil d'un humain qui se repose. La légende impliquerait un sacrifice quelconque, suite à la visite d'extra-terrestres... ou pas.Voici une traduction de Google :
Non, ne paniquez pas. Non pas que les montagnes sont ici dans l'autre sens, j'ai mis plus facile de le voir clairement. C'est l'une des montagnes qui entourent la ville de San Juan La Laguna et l'appeler "le visage de Maya." Bien sûr, a sa légende d'un sorcier qui a vécu là-bas et a donné la prospérité pour le peuple. Une sorcière lui fit quitter son image, mais il reste de continuer à protéger les personnes.]
Ah ben kin, comme quoi ça a été payant de lire jusqu'ici, cette
ballade à cheval s'est terminé avec une anecdote. Une équipe de télévision nous
ayant filmés en train de descendre de nos chevaux, le journaliste nous a
demandé de dire à la caméra ce qu'on pensait, positivement bien sûr, de San
Pedro. Geneviève-Anaïs a refusé de jouer le jeu à cause de son look du jour et
m'a laissé me ridiculiser pour être de la viande à blooper. J'ai d'abord passé
près de me faire écraser par un camion en pré-entrevue, ça commence fort. Pis
pendant l'entrevue, j'essaie de mettre des mots espagnols l'un à la suite de
l'autre, mais je ne sais pas quoi dire d'autre que le lac est bonito. La bouffe
? « Nous sommes végétariens, alors ne mangeons pas beaucoup au restaurant, mais
les choco-bananos, eux, sont délicieux ! » Pis le point culminant de mon
intervention, c'est quand est venu le temps d'inviter tous les Québécois à
venir visiter la beauté de San Pedro... boom, je suis tombé en bas du trottoir.
On n'a rien repris et le monsieur a bien fait semblant d'être content.
La vraie aventure du jour a commencé tout de suite après quand on a
vu qu'il n'y avait pas d'électricité à l'hôtel et dans tout le village. Et elle
n'est jamais revenue. Ça veut dire pas de télé pour écouter des films, pas
d'ordinateur pour écrire ce blogue et surtout pas de choco-banano parce que la
madame ne voulait pas ouvrir son congélateur et ainsi perdre de sa froideur. Ça
veut aussi dire qu'on a joué aux cartes et lu à la chandelle à 'place. J'ai
gagné aux cartes et j'ai fini mon livre, des beaux moments. Et bien sûr qu'en ces circonstances, on se couche bien plus tôt.
Bonne nuit.
saloute
..................................................
PS. Faire du profit, c'est prendre plus que ce que l'on donne.
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