Dodo la veille : Tente sans coussin à Caye Caulker
Ça bouge au Bélize, c’est le moins qu’on puisse dire. On en est seulement à notre 7e nuit et c’est déjà la 5e place où on dort. Si j’avais écrit ça hier, j’aurais dit qu’on en était seulement à notre 6e nuit et que c’était déjà la 5e place où on dort, alors les proportions auraient été plus sensationnelles, mais bon.
Par contre, hier, je n’aurais pas pu dire que j’ai fait du snorkelling avec des requins, ce qui rend les choses un peu plus sensationnelles, non ? Eh oui, j’ai fait ça aujourd’hui, mais rien d’assez palpitant pour montrer de l’enthousiasme, ne vous inquiétez pas. ;)
On est sur l’île Caulker et les îles sont appelées Cayes (proconcées keys) ici, alors on dit qu’on est sur Caye Caulker, mais le village aussi s’appelle Caye Caulker, alors on peut aussi dire qu’on est à Caye Caulker. Tout ça pour dire qu’on est sur une île au Bélize et que les îles sont supposément ce pourquoi les gens viennent au Bélize. C’est qu’au large, il y a la deuxième plus grande barrière de corail au monde, ce qui est bien assez pour convaincre un touriste. Nous y sommes arrivés hier, avons fait une expédition d’une demi-journée aujourd’hui et prévoyons repartir demain.
Pour revenir au premier point, c’est vrai qu’on passe vite au Bélize. C’est que le pays est petit et qu’on peut se rendre d’un ‘attrait’ à un autre en un rien de temps, ce qui rend le transport moins fatiguant tout en sachant qu’il faut quand même accélérer notre cadence si on veut se rendre au Panama et revenir au Québec dans le délai prévu. On a un visa de 30 jours et ce serait bien de ne pas l’utiliser jusqu’au bout. Sans oublier que tout coûte cher ici (au moins le double du Mexique) ou même d’autres petits détails comme le risque de perdre le peu d’espagnol qu’on connaît puisqu’on passe nos journées à parler anglais, la langue officielle au Bélize. Bonjour l’Amérique Centrale ?...
Alors oui on bouge, mais jamais trop loin. Et on paye ce que ça coûte.
On a commencé par Corozal, la ville frontalière qui nous a introduit au Bélize. Ensuite, Sartaneja nous a accueilli avec son vrai village de pêcheurs sans attrait touristique majeur. Un arrêt à Orange Walk en route vers Crooked Tree et ses trois ou quatre lagoons où on a quand même vu quelques oiseaux. À Bermudian Landing, le Community Baboon Sanctuary nous a permis de voir de près (et même toucher !) des singes hurleurs dans leur habitat naturel. On s’est finalement rendu à Bélize City pour y passer quelques heures (bien assez pour se faire ‘harceler’ ici et là) avant de prendre un water-taxi vers Caye Caulker.
Voilà, les crochets s’additionnent au Bélize et il n’en reste pas tant à voir. Personne ne pourra plus nous dire qu’on n’est pas aller aux cayes et mon coup de cœur va à Sartaneja, certainement un beau coin de pays où on aurait pu passer beaucoup plus de temps et qu’on a quitté un peu par discipline.
Pour la suite des choses, on a un ou deux arrêts en tête d’ici l’extrémité sud et là, nous prévoyons travailler sur une ferme pendant une semaine en échange d’hébergement et de nourriture. Après ça, c’est de visiter ce qui longe la route de l’ouest du Bélize où un CouchSurfer qui semble cool nous attend. Ensuite, le Guatemala…
Ça va continuer de bouger au Bélize, à commencer par demain à Bélize City pour lequel j’ai dessiné un petit itinéraire pour rapidement visiter les attraits principaux juste avant de récupérer la voiture et quitter cette petite grande ville pour de bon.
Bonne nuit.
saloute
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PS. « Make love, not babies. » (-Mon chandail gris)