jeudi 22 novembre 2012

La suite...

Hey, je sais que c'est méga tard, mais ce qui peut être vu comme la suite-mais-pas-vraiment du Roadtrip dans les Amériques peut être lu ici.

C'est ça, bonne lecture.

saloute

vendredi 31 août 2012

Snif-Snif

Dodo la veille : Grand lit confortable avec filet, Bambu Guesthouse, Panama

La voiture sans-nom est vendue !!!!

« on l'a vendu a yves Seguin qui reste a cote de Mme Cecile Renaud juste au debut du 4 voies, c'est pour un de ces petit-fils, en ce moment l'auto est chez Gaetan au garage, il a fait change de pare-brise avant »

Merci maman-papa / Luc et Louise.

dimanche 5 août 2012

Nouveau départ

Dodo la veille : Sur les sofas de Geneviève Lamarche

Oui-oui, après seulement deux mois (exactement !) au Québec à revoir famille et amis, travailler au marché Atwater, se déplacer à vélo, vivre la vie Montréalaise, apporter notre soutien au mouvement social, re-sous-louer un appartment, nous prendrons l'avion demain matin pour le Panama. Là-bas, nous gérerons un Guesthouse (style Bed&Breakfast) le temps de trois ou quatre mois dans les Caraïbe pendant la saison morte.

Ça marque officiellement une fin pour ce blogue. La prochaine aventure pourra être lue à une autre adresse virtuelle ou vécue en nous rendant visite ici : Bambu Guesthouse, Puerto Lindo, Provincia de Colon, Panama. Pour un avant goût : www.panamaguesthouse.com.

La voiture sans-nom est toujours à vendre si vous êtes intéressés.

Bonne nuit.

saloute
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PS. « Être sédentaire, c'est dans 'tête qu'c'est dangereux man ! » (Loco Locass)

jeudi 7 juin 2012

FYI

Dodo la veille : Lit confortable de la chambre d'amis à Luskville, Québec

En attendant les derniers blogues entre le Guatémala et le Québec, sachez que nous sommes arrivés en terre québécoise hier après-midi.

Au plaisir.

samedi 2 juin 2012

Se réhabituer

Dodo la veille : Au Mexique !!!

Quelques différences nous ont frappés dès nos premières heures suivant notre retour au monde ‘civilisé’ :

- Rouler 90 km/h et ne pas sentir la voiture sans-nom
- Avoir des indications claires pour les routes
- Pas de poubelle dans les toilettes pour mettre le papier
- Boire l’eau du robinet
- Laisser nos choses dans la voiture
- Voir des ‘Rest Area’
- Rouler derrières des voitures qui ont deux lumières qui fonctionnent
- Se faire arrêter parce qu’on a juste une lumière qui fonctionne
- Ne pas prononcer les ‘v’ comme des ‘b’
- Détecteur de mouvement : la toilette flush trois fois pendant que tu y es, et le robinet ne coule pas quand tu viens pour te laver les mains
- Ne pas devoir apporter son propre papier dans les toilettes publiques
- Essense libre-service
- Respecter le code de la route et faire ses ‘stops’
- Manger des pommes et des pêches au lieu des mangues et des papayes

Difficile de savoir si on s'en est ennuyé ou pas, mais, chose certaine, c'est qu'il faudra s’y réhabituer pour le temps que ça durera.

« God bless America ! »

Statut

Dodo la veille : Sur un matelas gonflable.

Ça aurait été bien de le publier là où il allait, mais la connexion internet n'était pas assez forte pour notre ordinateur lent, alors... j’imagine que ça lui donne l’opportunité de se retrouver ici :

« Wi-fi dans une halte routière au Texas !!! Ca y est, on a passé la frontière. Les routes font qu'il n'y a plus de problème apparent avec la voiture. Maintenant, c'est un travail de patience jusqu'à la maison. À bientôt maman-papa. »

saloute
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PS.

jeudi 31 mai 2012

Check-point

Dodo la veille : Camping juste au nord de Veracruz à La Mancha

Ciuadad Valles selon Lonely Planet : 
Ciudad Valles sommeille sur les berges du large Rio Valles, quasiment à mi-chemin de Monterrey et de Mexico. Ville-étape commode pour les automobilistes, au croisement entre la route 85 (la Panaméricaine) et la route 70 (qui va d'est en ouest de Tampico à San Luis Potosi), elle constitue aussi une bonne base pour faire du rafting ou des randonnés jusqu'aux grottes et aux cascades de la belle région de la Huasteca.


C'est ce qu'on peut lire dans notre nouveau guide de voyage obtenu lors d'un échange au Guatémala en décembre dernier. Avec notre retour précipité, on ne l'aura finalement pas utilisé... cette fois-ci.

Depuis le Guatémala, on a roulé, roulé et roulé en sachant que Ciudad Valles était la destination, notre prochain arrêt. On a finalement moins visité que prévu, bien qu'aucune visite n'était vraiment prévue. Je nous voyais simplement tourner autour afin de voir ce qu'on pouvait avant de rentrer à la maison, sauf qu'une fois qu'on a commencé à rouler, un nouvel état d'esprit s'est imposé à nous et les détours nous apparaissaient soudainement comme une perte de temps puisque l'objectif était de rouler vers le nord.

Après 9h de conduite à m'en faire une grosse jambe, nous voilà en 3 jours là où nous pensions être en 7. Chaque kilomètre nous a mené plus près de Ciudad Valles, la principale motivation pour rouler plus d'heures que nécessaire chaque jour. Pour notre dernier arrêt au Mexique, on dort chez Adolfo et Soraya, le même endroit que notre premier arrêt dans le sens opposé il y a un peu plus de 9 mois. On peut être nostalgique en lisant le blogue du 31 août.

Ici, le plan est de prendre une journée de repos demain pour se préparer à ce qu'on considère comme la grande étape : la conduite dans le nord du Mexique et le passage aux États-Unis. Ça implique de cuisiner et jaser avec nos hôtes CouchSurfing, question de décompresser un peu. Sinon, notre liste de choses à faire comprend : changement d'huile, appeler assurances-desjardins, imprimer la confirmation d'assurances, imprimer la loi mexicaine pour les touristes qui restent moins de 7 jours, parler avec les locaux pour choisir la frontière à traverser et noter le chemin pour s'y rendre, appeler Joce pour parler de mécanique, acheter une presse à tortillas, faire le plein d'essence, etc.

Un point important pour commencer notre productivité ce soir, c'est la douche. Je m'aperçois que, pendant ce voyage, je n'ai jamais eu autant besoin d'une douche que quand je conduisait. C'est simple, on baigne dans notre sueur. On verra comment ce sera aux États-Unis, mais je pense que la douche que je m'apprête à prendre sera la dernière avant les douanes canadiennes. Bonn 'Chan aux premiers receveurs de câlins. Ceci dit, la douche m'appelle.

À bientôt plus que jamais.

saloute
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PS.

mercredi 30 mai 2012

C'tu ça qu'on appelle un roadtrip ?

Dodo la veille : Camping au Mexique pas loin du Pacifique

Mettre l'alarme à 6h, se lever à 6h45, ingérer une portion de gruau juste parce qu'il faut manger, partir à 8h et conduire avec nul autre but que d'avancer le plus possible en baignant dans sa sueur.

Arrêter, comme seule pause, pour mettre de l'essence, vérifier l'air dans les pneus et le niveau d'huile, en profiter pour faire pipi et peut-être changer de conducteur. Sinon,  s'arrêter seulement pour demander des directions. Ensuite se sentir étourdis en sortant de la voiture par cause de sevrage, mais ça tombe bien puisque c'est justement pour aller acheter de la bouffe.

Stresser à penser si la voiture va se rendre. Prendre les routes payantes (en pesos, 98 + 163 + 77 + 46) pour sauver du temps (mais pas de l'argent) et ménager la voiture (pas qu'elles soient si belles, mais plus rapides et surtout sans tope).

Changer les plans à qui mieux-mieux et développer tous les scénarios possible.

Être ralentis par beaucoup de construction, une police, seulement un barrage de l'armée et des feux de circulations qui usent la 'clutch' lorsqu'il faut passer au travers de la grande ville.

Se trouver un endroit pour camper très facilement dès qu'on se discipline à arrêter après ne pas avoir eu la motivation d'interrompre notre route pour internet ou le téléphone, ce qui nous amène une histoire pour finir notre journée.

HISTOIRE

Tk, on est sorti de la saison des pluies, je peux vous dire ça. Que de beaux nuages fluffys flottent dans un ciel bleu alors que les journées continuent d'allonger. Pis là, ce soir, c'est même la lune qui éclaire notre chemin.

Finalement, y'a beaucoup de 'road', mais je ne suis pas certain pour le 'trip' de la manière qu'on utilise le terme en français. C'est tout le contraire en anglais parce que pour se déplacer, on se déplace. C'est quand même spécial comment, en français, on utilise un terme anglophone qu'on a agrémenté d'une connotation moins descriptive et plus festive.

En lien avec l'absence de plaisir, y parraît que je ferais de l'anxiété selon Miss Bacc en Sciences Humaines, alors c'est ce que je vais aller continuer de faire.

saloute
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PS.

mardi 29 mai 2012

Roman-savon (lire : Je suis dans ma bulle)

Dodo la veille : Au frette, chacun dans son lit simple, Casa Argentina

C'est hier qu'on devait traverser au Mexique, mais un petit pépin avec la voiture nous a fait repousser le grand départ d'une journée. On s'attendait à une grosse journée et comme de fait, ça en a été une.

Ça a commencé vers 5h45, alors que je n'arrivais plus à garder les yeux fermés après une nuit où ils ont été longtemps ouverts. Incapable de bouger, j'attendais que l'alarme, planifiée à 6h00 (à l'heure pile parce que ce n'était pas moi qui l'avait mise), réveille mon co-voyageur. Moins de 5 minutes plus tard, donc 10 minutes avant l'heure fatale, Sébastien ouvrait les yeux et était debout en moins de 2. La frontière se situant entre 1h30 et 3h00 de route d'où nous étions, nous avions planifier partir à 7h00.

Tels des gens à leur affaire, nous étions dans la voiture à 6h55, prêts pour une longue journée de transport. Jusque là, à part le manque de sommeil, mon rhume ne m'achalait pas trop et j'avais l'impression que ma journée ne serait pas trop pénible. Erreur !!! Avez-vous déjà essayé de passer de 2330 mètres d'altitude jusqu'au niveau de la mer en étant congestionnés ? C'est que quand t'as les sinus bloqués, ça l'air que l'air se rend moins bien dans les oreilles et que tu ne peux donc pas égaliser la pression changeante. Outch !!! À un certain moment, même si le Guatémala nous offrait peut-être un de ces plus beaux paysages (et ce n'est pas peu dire, car il y en a des beaux !), j'ai dû demander à mon co-voyageur de s'arrêter d'urgence en croyant que mes oreilles allaient exploser. La pause n'ayant rien changée après 4-5 minutes, nous repartions en me disant qu'au pire, ça ferait encore mal, mais que sûrement rien de plus grave ne pouvait arriver. Comme de fait, à part ne rien entendre à l'extérieur de ma bulle, avoir l'impression de porter les bouchons que je mets pour dormir et entendre ma voix grave en écho quand je parle, rien n'est arrivé, sauf peut-être quelques douleurs aigues mais brèves qui me suivent encore jusqu'à ce soir.

Le vrai problème c'est que quand quelque chose te dérange constament, tout le reste devient plus difficile à supporter. Par exemple, lorsque tu ne trouves pas le bureau où faire le permis d'importation temporaire de ton véhicule parce que celui-ci se trouve à 20 minutes de la frontière et n'est nullement indiqué, ça te stress plus qu'à l'habitude. Et quand, en arrivant au-dit bureau le monsieur se rend compte que ton certificat d'immatriculation est expiré depuis la fin février et ne veut pas te laisser passer, tu le prends un peu plus mal que normalement. Et quand tu dois conduire (ou te faire conduire) quelques minutes dans une nouvelle ville et ce, sans permis pour la voiture, tu as peur de te faire arrêter. Et quand, une fois rendu au café-Internet que tu cherchais pour faire imprimer la copie scannée de ton nouveau certificat d'immatriculation que ta mère a si gentiment payé pour toi, ta clé USB ne fonctionne pas pour, bin tu as envie de pleurer plus rapidement qu'à l'habitude. Mais bon, comme tout finit toujours par s'arranger et que nous sommes présentement au Mexique avec tout (ou presque) nos papiers légaux, ce n'est pas si mal. J'ai dit presque, parce qu'après l'épisode du permis, nous avons été se falsifier des faux papiers d'assurance afin d'être en règle (ou d'avoir l'air en règle) devant les policiers potentiels. Là, malgré que je n'entendais toujours rien, j'ai eu du fun à voir comment c'était facile de changer les dates sur des papiers envoyés en format PDF.

Après avoir fait tout nos vrais (et faux) papiers, il ne nous restait plus qu'à conduire assez longtemps pour qu'on ait l'air d'avoir avancer, ce que Sébastien a fait sans ronchonner, alors que je me plaignais encore de mes oreilles. Faut croire qu'il a bien fait ça parce que nous avons maintenant passé la limite psychologique des 5000 kilomètres. 5000 kilomètres, c'est ce qui nous sépare encore du Québec. C'est énorme, mais ça nous parraît si près. 5000 km, ça se fait facilement en 4 jours sur nos routes, mais avec le Mexique, on se donne une marge de manoeuvre de deux semaines. Donc, dans deux semaines, je ne dormirai pas dans une tente comme je le ferai ce soir. Je ne mangerai pas non plus des mangues que j'ai ramassé par terre plus tôt dans la journée. Et, il y a de bonnes chances que je ne me baignerai pas dans le Pacifique comme je l'ai fait tantôt. Mais, dans deux semaines, je reverrai tous ces gens que j'aime que je n'ai pas vue depuis 11 mois. Et j'irai sûrement manger du St-Hubert ou de la poutine ou pourquoi pas les deux. Et dans deux semaines, si les circonstances me le permettent, j'irai me promener dans les rues de ma belle Montréal en frappant haut et fort sur ma casserole pour montrer à certains à quel point je suis fiers d'eux et aussi pour afficher mon dégoût de certains autres.

Ah oui, pis dans deux semaines, j'espère que je n'aurai plus les oreilles bouchées parce que là, ça fait environ 12 heures et c'est gossant ! Mais bon, au moins,  je n'aurai pas besoin de mettre mes bouchons pour dormir !

Moment de décompression

Dodo la veille : Une nuit de plus au Guatémala

Ça y est, c'est fini l’Amérique Centrale parce qu'à partir d’aujourd’hui, on est de retour au Mexique !!! Premier objectif atteint. À la fin de notre journée, on se retrouve à 5000 km de la maison. Deuxième objectif atteint également.

« 5000 km, ça use ça use, 5000 km, ça use-ra nos pe-neus. » En espérant que ceux-ci nous rendent justement à destination parce qu’ils sont pas mal s’a fesse, tout comme la voiture et ses bobos. Parlant de bobos, après avoir dit à tout le monde qu’on partait lundi, nous avons dû à mardi pour quitter Xela en raison d’un pépin découvert dimanche.

Pour en revenir à la décompression, on est finalement parti des montagnes froides et pluvieuses et on a retrouvé, et la chaleur, et la plage. Je m’y serais baigné plus longtemps si ça n’avait pas été de la tombée de la nuit qui approchait et qu’il fallait se trouver de quoi manger au village. Même chose pour la douche qui m’a peut-être aider à identifier un monde préféré : c’est quand tu peux prendre ta douche avec l’eau ‘froide’ du lieu pis que c’est confortable. Ça faisait du bien et j'y serais resté plus longtemps. Pour notre première nuit au Mexique, prise 2, on s’est trouvé un terrain de camping. Wow, la dernière fois qu’on a fait du camping remonte à des semaines, voire des mois qu’on n’a pas fait de camping. C’est comme retourner dans un confort, le cocon qu'est la tente. C'est bien pour finir cette journée.

Geneviève-Anaïs a sûrement déjà parlé de la journée, de la frontière et tout... mais voici une petite récapitulation juste au cas : - on est parti à 7h - la route jusqu’à la frontière était montagneuse en masse et on est descendu en altitude - bye Guatémala et bonjour Mexique sans tracas à part devoir laisser quelques aliments derrière - ça se complique un peu quand il faut trouver où le permis est émis - lorsque trouvé, le monsieur n'accepte pas notre certificat d'immatriculation expiré - on a dû aller en ville, trouver un café internet et faire imprimer la version scannée du nouveau certificat d’immatriculation - il nous manquait juste les assurances, alors on a gossé de quoi à la prochaine ville où on a pu trouver internet - il nous restait à rouler et décider où dormir.

Faque on se retrouve au Mexique avec un permis, des assurances et même un certificat d'immatriculation à date. Pis il nous reste tout juste 5000 km à parcourir en sprint, alors on peut qualifier ça d’une bonne journée.

Il nous reste juste à ‘dealer’ avec l’armée qui nous a passé au peigne fin lors d’inspections totales deux fois aujourd’hui. C’est toujours un petit stress de les voir chercher tous les racoins même si on sait qu’on est ‘propre’. C'est la police qui peut gosser un peu plus parce que ses membres peuvent se servir de plusieurs angles pour nous arnaquer, mais aucun nous a arrêté aujourd'hui Il faut dire qu'il pleuvait, alors ils restent cachés dans ce temps-là. Ça va venir, on le sait.

Ok, c'est l'heure du dodo pour être prêt à rouler vers on-ne-sait-trop-où demain. Quelque part vers le nord...

Bonne nuit.

saloute
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PS.

samedi 26 mai 2012

Arrive en ville

Dodo la veille : Dortoir de Casa Argentina, Quetzaltenango (Xela)

En explorant la ville aujourd'hui, on a vu une grande affiche officielle et colorée qui annonçait EuroCine, le festival des films européens. C'est en cours et l'entrée est gratuite, alors cool.




De retour à l'auberge, on regarde la programmation en ligne et, à notre grande surprise, nous n'avons qu'à décider quelle film nous voulons voir. Il y en a quatre par jour ! Notre choix s'est arrêté sur celui de 17h, Scialla (traduit Relajate), un film italien sous-titré en espagnol. Oui-oui, vous avez bien lu, un film italien sous-titré en espagnol, alors tout un défi nous attendait. Au pire, on y allait pour l'expérience et l'opportunité de voir un film gratuit. Le film s'est avéré bon et, bien que des tonnes de détails nous aient échappés, nous avons bien compris l'histoire.

Demain soir, on ira voir un film français sous-titré en espagnol, Le couperet (traduit Arcadia), ce qui nous facilitera certainement la tâche pour la compréhension.

Le fait d'être au bon endroit au bon moment pendant un événement me fait penser à Montréal cet été ! On arrive !!!

Bonne nuit.

saloute
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PS. La culture d'un peuple, c'est sa survie.

vendredi 25 mai 2012

EXCLUSIF : Nouvelle de dernière heure

Dodo la veille : Chambre minimaliste, Hospedaje Salvador, Chichicastenango

Bonjour mesdames et messieurs,
Bienvenue à ce bulletin spécial.

On a appris dans les dernières minutes que Geneviève-Anaïs serait en train de prendre une douche, ce qui ne s'est pas produit depuis trop longtemps selon certaines rumeurs.

On attend plus de développements sur le sujet. Notre envoyé spécial, Sébastien, est sur les lieux... Bonjour Sébastien :

Bonjour, moi c'est Sébastien. Je me trouve présentement à l'auberge Casa Argentina située au sud-est du centro de Quetzaltenango, la deuxième ville du Guatémala communément appelée Xela [prononcé Shai-la]. Comme vous l'avez dit, on n'en sait pas beaucoup sur ce qui se passe là-dedans, mais ce qu'on sait, c'est qu'après avoir dormi dans la « marde » hier, comme elle dit, on s'attendait à ce que Geneviève-Anaïs compense en choisissant une option des plus luxueuses aujourd'hui. Elle et son compagnon de voyage ont fait le tour des hôtels et auraient trouvé le « jack pot » ici, c'est ce que m'a dit le compagnon de voyage en question. Ici, c'est Casa Argentina comme dit en début de reportage, et en entrant, on y promet de l'eau chaude, du wi-fi et une cuisine, apparemment tout ce qu'on a besoin pour mieux se sentir ces jours-ci, mais on s'entend pour dire que ce n'est tout de même pas le grand luxe. Un lit du dortoir se loue pour un peu plus de 3$ la nuit. Pour en revenir à Geneviève-Anaïs, elle se serait empressée à trouver une douche dès qu'elle a pu rassembler le nécessaire pour se doucher. Il parraît que ça a été une aventure puisque ces recherches se sont avérées vaines après avoir parcouru trois salles de bains. C'est au bord des larmes qu'elle a questionné le monsieur qui lui a gentiment indiqué la douche promise. Elle est ensuite disparue derrière la porte et on attend sa sortie d'une minute à l'autre. Je vous invite à regarder la buée qui s'échappe de la pièce où se trouve Geneviève-Anaïs en ce moment.

Merci Sébastien, on reviendra à vous plus tard. Nos recherchistes ont appris que Geneviève-Anaïs aurait repoussé sa douche jusqu'à aujourd'hui pour de raison de temps froid dans les montagnes du Guatémala. Toujours selon son mur Facebook, l'excuse la plus crédible serait qu'elle avait apparemment accès à une source d'eau chaude à San Pedro et qu'elle avait l'honnête intention d'en faire usage avant de quitter l'endroit, mais le destin aura voulu que le village entier se retrouve sans électricité pendant les derniers 24h. Ensuite, comme Sébastien l'a indiqué, Geneviève-Anaïs et son compagnon de voyage se sont retrouvés dans des conditions qui n'étaient pas gagnantes le lendemain, sauf si on aime les excréments. Il parraîtrait par contre que le compagnon de voyage se serait douché avec l'eau glaciale qui lui engourdissait le genou alors que notre héroïne, elle, se serait abstenue en justifiant son comportement en adaptant à la situation son expression du moment : « J'prends ma douche quand j'veux, han ! » Eh oui, cette expression serait utilisée à toute les sauce par l'enfant-reine. C'est la phase du « J'fais c'que j'veux quand j'veux han ! » qui prendrait de l'ampleur et qui viendrait s'ajouter à la populaire « C'est pas d'ma faute han, c'est t'hormonal ! »

Oh ! On m'informe à l'instant [dans l'oreille] que Geneviève-Anaïs est sortie de la douche et qu'elle s'est exprimée ainsi : « Wow, j'veux pas exagérer, mais j'pense que c'était la meilleure douche que j'ai prise de toute ma vie ! », ce qui n'est pas surprenant venant d'elle qui a un don pour la dramatisation.

Sébastien ? :

Oui, rebonjour, moi c'est Sébastien. Le temps de dire mon nom et de faire mon beau à la caméra, Geneviève-Anaïs s'est échappée pour aller parfaire son look avec des jeans sexys. Je peux par contre vous confirmer que je ne pouvais plus voir mon image dans le reflet de ses cheveux, alors voilà un résultat direct de la douche. Et aussi, pour les collectionneur, j'ai récolté de la buée qui s'est condensée dans un petit contenant. Celui-ci sera à vendre à partir de demain pour subventionner l'achat  d'une chaufrette parce qu'on se gèle les couille icitte.

saloute

Voilà, c'était notre bulletin spécial. À défaut d'avoir du contenu, on sait capter votre attention, alors revenez-nous voir plus tard, et on vous dira quoi penser. Au revoir.

jeudi 24 mai 2012

On the beaten track

Dodo la veille : Á la lueur de la chadelle, Lago Atitlan

Ce matin, on a quitté le Lago Atitlan pour retrouver la bonne vieille (mais en fait très neuve) PanAméricaine. Pour ce faire, nous avons dû rouler 25 km en 1h30, la majeure partie du temps en première vitesse. Une fois de plus, j'ai pu montré mes talents de chauffeuse (pour ne pas dire chauffarde) en évitant trous, chiens et TucTucs. Une fois la PanAméricaine rejointe, nous avons rapidement décidé de la quitter de nouveau parce qu'on est de même nous, aventuriers... Par contre, on s'en allait à Chichicastenango (communément appellé Chichi), un village qualifié de « mecca del turismo » par le RoughGuide, mais ça nous étonnait parce que personne d'autre nous en avait parlé. On avait décidé de faire ce détour parce que son marché était supposément à voir et ça addonnait justement la journée où on voulait quitter San Pedro.

Après une pause-mangue obligée par le Service Agroqu'quechose parce que ça l'air que les mangues ne peuvent pas passer sur cette route là sans se faire fumiger (ou manger), nous voilà arrivés à Chichi, en pleine journée de marché. Rapidement, nous avons compris ce que voulait dire le RoughGuide. C'est que ce n'est pas un marché de produits comestibles comme nous recherchons habituellement, mais bien un marché d''artesania' plus ou moins typique. Je dirais moins que plus, parce qu'on y retrouve les produits habituels destinés aux hippies d'une journée ou à l'année. C'est bizarre comment y'a beaucoup de 'chickettes' au teint pâle portant de grosses culottes colorées au Guatemala alors qu'une fois chez nous, on n'en voit plus.. Non mais c'est vrai, c'est beau des pantalons avec la fourche sous les genoux alors pourquoi y'a juste les 'vrais' qui en portent dans les rues de ma belle Montréal ? Sauf peut-être au TamTam, mais là encore, c'est souvent un look momentané... En tout cas, ce n'est pas important c'était juste ma réflexion du moment. « Ça pas rap dans l'dec », comme on disait dans l'temps à Laval.

Donc à Chichi, les vendeurs, accoutrés de leurs plus beaux habits typiques, attendent les touristes et sont toujours prêts à leurs faire un « buen precio para ti, amigo ». Aussi, à Chichi, il y a des monsieurs postés aux quatres coins du centro pour diriger les touristes vers différents hôtels contre une petite 'propina' et sûrement une cote sur le prix de la chambre. Vraiment, ça c'est quelque chose qu'on a rarement vu en Amérique Centrale. Ça doit être vraiment touristique ! Ah oui, et en plus, les vendeurs ambulants, souvent des enfants, sont très insistants et finissent même par te parler en français si tu dis non pendant assez longtemps. Je ne m'attendais pas du tout à entendre « des marques-pages ? Á bon prix mon ami ! Non ? et les stylos ? » sortir de la bouche de cette petite fille toute de couleur vêtue, avec ses cheveux mêlés et son teint 'crotté'. Mais oui, dans la Mecque du tourisme, on voit ça !

Aussi, dans la Mecque du tourisme, on a vu des chambres à 110$ la nuit dès le premier hôtel qu'on pensait visiter. Bien sûr, en entendant le prix, on n'a même pas pris le temps de voir la chambre. Par contre, on a failli être tenté par une chambre à 145 Quetzals, ce qui est déjà plus cher que ce qu'on paye généralement, mais quand même plus proche du raisonnable. Mais bon, fidèles à notre habitude, on s'est quand même retrouvé dans l'option la plus économique (c'est écrit sur la pancarte), soit au charmant (en tout cas de l'extérieur) Hôtel Salvador. Je pourrais en dire beaucoup sur la chambre, comme par exemple, le fait que ça ressemble à une cellule de prison mexicaine, qu'il y a du caca durçi sur le matelas et que j'ai cru voir une pune (punaise, pour les non-initiés) en confectionnant un drap-contour avec les deux draps pas-contours qu'il y avait. Comme je n'ai pas envie de chialer, je n'en parlerai pas. En fait, c'est pas que je n'ai pas envie de chialer (j'ai toujours envie de chialer), c'est surtout que je sens que si je commence, je ne serai pas capable de m'arrêter. Tantôt, j'ai eu un petit moment 'down'  où des phrases du type « j't'écoeurée de dormir dans 'marde » m'ont passé par la tête. Mais bon, comme je viens de gagner deux parties de Jorge que rico (Yanif) et que Sébastien s'affaire à me nourir de Reese improvisé avec du pain au chocolat et du beurre de peanut-banane pendant que j'écris, je me sens mieux. Et ce, malgré que j'aille « l'air d'une 'butch' » (comme l'a dit Sébastien qui se sent maintenant mal, pas de me l'avoir dit, mais bien de risquer d'insulter les lesbiennes (« politicaly incorrect » qui dit)) avec mes cheveux courts trop longs et surtout trop sales.

Pour terminer sur une note positive, je dirai que le Guatemala prend une plus grande place dans mon coeur à chaque jour. Les paysages sont wow, les gens sont sympathiques, beaux et authentiques et on y trouve presque tout le temps notre compte pour pas cher. Encore une place où il faudra revenir !! (Ou simplement venir, pour toi qui n'a peut-être pas encore eu la chance d'être ici.)

Allez, viens !

mercredi 23 mai 2012

Potentiel mal de fesses

Dodo la veille : Hotel San Francisco, San Pedro La Laguna, Guatémala

On est allé faire du cheval ce matin et notre guide avait le meilleur des prénoms pour quelqu'un qui parle espagnol, Pedro. C'était ma première vraie ballade à cheval et j'ai apprécier l'expérience. Je recommencerai lorsque l'opportunité se présentera, c'est certain. J'aurais pu en faire plus longtemps, mais j'aime l'idée de ne pas épuiser mon intérêt. Une heure aller et une heure retour pour un total de deux heures. Faque c'est ça, il ne s'est rien passé d'autre, donc pas d'aventures à conter, pis peut-être qu'on aura mal aux fesses demain. Pour mettre un peu de contenu, voici une photos.

[Photos à mettre lorsqu'elle sera copiée de mon appareil photo]

Le lac est quand même présentable en cette période nuageuse dans l'année. Le matin, on peut voir les volcans et autres restants de volcans qui l'entourent. Une butte populaire autour est le 'Nez de l'Indien' (Nariz del Indio), alors voici en bonus, la légende maya qui en découle.

[Il semblerait bien que la légende est difficile à trouver en raison de la popularité de la montagne et que sur Google, ce n'est que des histoires d'ascensions qui ressortent. En gros, la montagne a le profil d'un humain qui se repose. La légende impliquerait un sacrifice quelconque, suite à la visite d'extra-terrestres... ou pas.
Voici une traduction de Google :
Non, ne paniquez pas. Non pas que les montagnes sont ici dans l'autre sens, j'ai mis plus facile de le voir clairement. C'est l'une des montagnes qui entourent la ville de San Juan La Laguna et l'appeler "le visage de Maya." Bien sûr, a sa légende d'un sorcier qui a vécu là-bas et a donné la prospérité pour le peuple. Une sorcière lui fit quitter son image, mais il reste de continuer à protéger les personnes.]

Ah ben kin, comme quoi ça a été payant de lire jusqu'ici, cette ballade à cheval s'est terminé avec une anecdote. Une équipe de télévision nous ayant filmés en train de descendre de nos chevaux, le journaliste nous a demandé de dire à la caméra ce qu'on pensait, positivement bien sûr, de San Pedro. Geneviève-Anaïs a refusé de jouer le jeu à cause de son look du jour et m'a laissé me ridiculiser pour être de la viande à blooper. J'ai d'abord passé près de me faire écraser par un camion en pré-entrevue, ça commence fort. Pis pendant l'entrevue, j'essaie de mettre des mots espagnols l'un à la suite de l'autre, mais je ne sais pas quoi dire d'autre que le lac est bonito. La bouffe ? « Nous sommes végétariens, alors ne mangeons pas beaucoup au restaurant, mais les choco-bananos, eux, sont délicieux ! » Pis le point culminant de mon intervention, c'est quand est venu le temps d'inviter tous les Québécois à venir visiter la beauté de San Pedro... boom, je suis tombé en bas du trottoir. On n'a rien repris et le monsieur a bien fait semblant d'être content.

La vraie aventure du jour a commencé tout de suite après quand on a vu qu'il n'y avait pas d'électricité à l'hôtel et dans tout le village. Et elle n'est jamais revenue. Ça veut dire pas de télé pour écouter des films, pas d'ordinateur pour écrire ce blogue et surtout pas de choco-banano parce que la madame ne voulait pas ouvrir son congélateur et ainsi perdre de sa froideur. Ça veut aussi dire qu'on a joué aux cartes et lu à la chandelle à 'place. J'ai gagné aux cartes et j'ai fini mon livre, des beaux moments. Et bien sûr qu'en ces circonstances, on se couche bien plus tôt.

Bonne nuit.

saloute
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PS. Faire du profit, c'est prendre plus que ce que l'on donne.

lundi 21 mai 2012

Merci ben...


Dodo la veille : Avec un effort de se coucher tôt même après avoir fait la grasse matinée

Les gens sont gentils. Les gens veulent nous aider. Les gens sont tellement gentils qu'ils veulent nous aider. Les gens veulent trop nous aider tellement ils sont gentils. On l'a entendu souvent celle-là : « les gens vont t'envoyer dans une direction si tu leur demandes par où et ce, même s'ils ne connaissent pas la réponse et quitte à ce que ce soit la mauvaise » ou même « les gens vont te donner la réponse que tu veux entendre si tu leur demandes la condition de la route ». Merci ben de votre gentillesse.

Ainsi, malgré le plan original de se diriger aujourd'hui vers Panajachel en tant que destination bouche-trou pour voir le lac Atitlan, nous avons finalement pris l'option de se diriger vers une destination mieux reconnue, San Pedro, après avoir vu le détour que les pancartes nous faisaient prendre de toute façon. C'est un peu plus long, mais les monsieurs autour de la station d'essence n'ont signalé aucun problème. Verdict : la route était laide jusqu'à frustrer Geneviève-Anaïs qui conduisait sur notre première route vraiment laide depuis longtemps. Le pire, c'est que le retour sera encore pire parce que ce sera en montant.

Nous sommes finalement arrivés à San Pedro La Laguna en entrant par le côté opposé des touristes 'normaux' qui arrivent habituellement par bateau. Ça nous a amené à se faire proposer un hôtel tellement 'barrato' qu'on a dit oui tout de suite pour un soir avant d'aller voir ailleurs. Ça tombait bien finalement, puisque la zone touristique n'est pas adaptée pour les voitures. C'est d'ailleurs probablement ce que les touristes apprécient le plus de San Pedro, le genre de réseau de sentiers qui relient bars, magasins et hôtels.

Nous voici à l'autre grande destination au Guatémala alors que nous sprintons vers le nord. Le Mexique est si près... vendredi ou lundi. Mais avant, il faut essayer de profiter du temps ici malgré tous les 'malgrés' tels les nuages, la pluie, la route pour sortir d'ici et le stress relié au retour sans marge. Pour ce faire, je pense qu'on a décidé d'aller faire de l'équitation. Pis y'a la plage, les choco-bananos, les paysages à prendre en photo, peut-être des touristes à rencontrer, des gâteries comme du pain aux bananes, etc.

C'est ça, voilà un autre long blogue que j'aurais aimé que Geneviève-Anaïs écrive pour qu'elle y mette de son piquant.

saloute
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PS. The bicycle is a curious vehicle. Its passenger is its engine. (- John Howard)

dimanche 20 mai 2012

La petite vie

Dodo la veille : Avec vue sur la télé

Ça, c'est ce que Sébastien veut que je fasse (écrire des blogs), mais moi, je préfère faire ça :


(S'il-vous-plaît, notez le « Bravo !! Vous n'avez aucune erreur. »)

Mais bon, comme je suis de même moi (je fais ce que les autres veulent que je fasse), me voici, écrivant une entrée blogue digne de passer dans les annales.

De quoi on parle quand on n'a rien à dire ? De météo ! Voici de quoi a eu l'air ce dimanche 20 mai à Antigua.


(S'il-vous-plaît, notez qu'il y a eu plusieurs fois de la pluie « débil ».)

On a quand même réussi à avoir une belle journée, qui a commencé par deux épisodes de Big Bang Theory et un déjeuner toasts-au-beurre-de-pean-bananes, ensuite une petite promenade vers le marché et dans la ville pour trouver d'autre beurre-de-pean naturel, suivie d'un melon d'eau sur la terrasse juste avant une autre 'shot' de pluie débile. Finalement, on a continué ça à l'intérieur avec la télé, l'ordi et le souper. Pis là, comme j'ai fini mon mots-croisés, j'écris ça.

C'est ça ! ;)

vendredi 18 mai 2012

La journée internationale des musées

Dodo la veille : Hotel Onvisa II, Antigua Guatemala, Guatémala

On savait déjà que la ville d'Antigua était un musée à ciel ouvert. Étant arrivé dans la pluie hier, on n'a pas pu voir grand chose à part les rues en cailloux, alors c'est ce matin que nous avons navigué les petites rues longées de bâtiments (ou ruines) historiques.

Quelle belle surprise qu'on a eue en entrant dans un musée près du parque central : « Ça coûte habituellement 40 quetzals, mais c'est gratuit aujourd'hui parce que c'est la journée internationale des musées » nous dit la madame. Cool, ça veut dire qu'on s'est rendu plus loin que la réception pour une fois. La dite madame du musée sur la première presse à imprimer au Guatémala nous a ensuite dit où se trouvait les quelques autres musées dans la ville.

Nous ne pouvions passer à côté de l'occasion de se faire quelques musées, ce qui a compromis le plan de retourner à l'auberge pour se faire à dîner après un déjeuner trop petit pour Geneviève-Anaïs qui, contrairement à moi, a l'appétit du matin. On s'est dirigé vers une série de musées regroupées dans l'enceinte des ruines d'une vieille église, Santo Domingo, qui abritent aussi maintenant un hôtel de luxe du même nom. Ce fût bien assez pour satisfaire notre intérêt.

Je peux dire que cette journée a fait du bien parce qu'il manque de pancartes en Amérique Centrale.

saloute
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PS. Une histoire de peur, c'est quand on lit sur Monsanto.


mardi 15 mai 2012

La saison des pluies

Dodo la veille : Ximena's Guest House, San Salvador, El Salvador

Cette fameuse saison des pluies, on sait qu'elle existe et qu'elle s'en vient, mais quand arrive-t-elle exactement ?

On a remarqué des changements ces derniers temps. Comme la condensation sur nos verres de smoothie pendant notre semaine au Costa Rica. Ou comme nos choco-bananos qui dégagent une buée quand on les regarde de près. Il fait aussi plus chaud que jamais pendant notre temps en Amérique Centrale à cause d'une différence, l'humidité. Celle-ci réduit également la visibilité, ce qui limite la beauté des paysages et la clarté des photos. Il me semble que les averses se font un peu plus fréquentes dernièrement.

« El 15 de mayo comiensa el hivierno» nous a dit Abraham, le gardien de nuit un peu spécial de l'auberge El Albergue à Léon.

Justement, le 15 mai... Aujourd'hui, à Juayua, nous avons fait notre chemin vers probablement le seul attrait dans le village à part le christo negro, une chute à 2km. Partis avec rien d'autre que 5$ et l'appareil photo #2 (il y a deux vols par année sur le sentier), ça n'a pas pris beaucoup de temps pour qu'on se fasse pogner par la grosse pluie. On a voulu continuer, ce qu'on a fait pendant un bout, mais on s'est résolu à tourner de bord quand on a commencé à avoir froid alors que la pluie empirait sans qu'on sache trop où on allait.

Trempés jusqu'aux os et les pieds dans l'eau, on est revenu sur nos pas. Avec un plan en tête, on est passé par l'épicerie où l'air climatisé nous a glacés d'un coup. Du yogourt et du lait froids en main, on est retourné à l'auberge le plus vite possible pour prendre une douche supposément chaude et se mettre du linge chaud. On s'est ensuite gâté d'un chocolat chaud avant de s'installer devant un film réconfortant dans nos sacs de couchage pour le reste de l'après-midi.

Voilà, c'était notre histoire pour dire que, pour nous, la saison des pluies est belle et bien commencée.

saloute
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PS. Les étoiles, ce sont l'ensemble des moments présents.