Ciuadad Valles selon Lonely Planet :
Ciudad Valles sommeille sur les berges du large Rio Valles, quasiment à mi-chemin de Monterrey et de Mexico. Ville-étape commode pour les automobilistes, au croisement entre la route 85 (la Panaméricaine) et la route 70 (qui va d'est en ouest de Tampico à San Luis Potosi), elle constitue aussi une bonne base pour faire du rafting ou des randonnés jusqu'aux grottes et aux cascades de la belle région de la Huasteca.
C'est
ce qu'on peut lire dans notre nouveau guide de voyage obtenu lors d'un échange
au Guatémala en décembre dernier. Avec notre retour précipité, on ne l'aura
finalement pas utilisé... cette fois-ci.
Depuis
le Guatémala, on a roulé, roulé et roulé en sachant que Ciudad Valles était la
destination, notre prochain arrêt. On a finalement moins visité que prévu, bien
qu'aucune visite n'était vraiment prévue. Je nous voyais simplement tourner
autour afin de voir ce qu'on pouvait avant de rentrer à la maison, sauf qu'une
fois qu'on a commencé à rouler, un nouvel état d'esprit s'est imposé à nous et
les détours nous apparaissaient soudainement comme une perte de temps puisque
l'objectif était de rouler vers le nord.
Après
9h de conduite à m'en faire une grosse jambe, nous voilà en 3 jours là où nous
pensions être en 7. Chaque kilomètre nous a mené plus près de Ciudad Valles, la
principale motivation pour rouler plus d'heures que nécessaire chaque jour.
Pour notre dernier arrêt au Mexique, on dort chez Adolfo et Soraya, le même
endroit que notre premier arrêt dans le sens opposé il y a un peu plus de 9
mois. On peut être nostalgique en lisant le blogue du 31 août.
Ici,
le plan est de prendre une journée de repos demain pour se préparer à ce qu'on
considère comme la grande étape : la conduite dans le nord du Mexique et le
passage aux États-Unis. Ça implique de cuisiner et jaser avec nos hôtes
CouchSurfing, question de décompresser un peu. Sinon, notre liste de choses à
faire comprend : changement d'huile, appeler assurances-desjardins, imprimer la
confirmation d'assurances, imprimer la loi mexicaine pour les touristes qui
restent moins de 7 jours, parler avec les locaux pour choisir la frontière à
traverser et noter le chemin pour s'y rendre, appeler Joce pour parler de
mécanique, acheter une presse à tortillas, faire le plein d'essence, etc.
Un
point important pour commencer notre productivité ce soir, c'est la douche. Je
m'aperçois que, pendant ce voyage, je n'ai jamais eu autant besoin d'une douche
que quand je conduisait. C'est simple, on baigne dans notre sueur. On verra
comment ce sera aux États-Unis, mais je pense que la douche que je m'apprête à
prendre sera la dernière avant les douanes canadiennes. Bonn 'Chan aux premiers
receveurs de câlins. Ceci dit, la douche m'appelle.
À
bientôt plus que jamais.
saloute
.........................................................PS.