samedi 31 mars 2012

Habiter la plage

Dodo la veille : On est revenu à Dominical !

Ou est-ce elle qui nous habite ?Lien
De retour au Costa Rica, on s'est immédiatement dirigé vers l'endroit gratuit qu'on n'avait pas
assez exploité, à notre avis, lors de notre premier passage précipité. Aujourd'hui était notre première journée complète, sans les gens de l'Alberta pour nous tenir compagnie.

Voici ce qu'on fait quand y'a rien à faire :

Réveil à 7h30 pour aller faire pipi dans la plus grande toilette du monde.
Installation sur la couverture orange pour déjeuner : restant de yogourt qui fait péter avec avoine et bananes.
Lecture sur la couverture orange entrecoupée de baignades.
Marche dans le village pour aller voir la 'shop' à smoothie.
Arrêt dans une autre 'shop' au retour pour manger le spécial du jour : veggie wrap (hummus, avocado, queso, mango) + passionfruit-banana smoothie, 3000 c.
Achat de nos légumes pour le souper et quelques fruits.
Retour à la plage pour reprendre là où on l'avait laissée, mais munis d'une papaye.
Petite sieste sans vraiment le vouloir.
Réveil pour manger nos mangues.
Il est temps d'aller chercher du bois pour le feu de ce soir.
Rinçage dans le bassin d'eau douce.
Préparation du souper pendant le couché de soleil.
Souper devant le feu qu'on vient d'allumer.
Admiration des étoiles, couchés sur le dos, à côté du feu.

C'est l'heure d'aller se coucher, moment que j'ai l'impression d'attendre depuis ce matin, en salivant à l'idée de recommencer demain avec du gruau miel-canelle et des toasts grillées sur le feu. Miam.

Bonne nuit.

saloute
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PS. « When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace. » (-Jimi Hendrix)

jeudi 29 mars 2012

À l'aide !!!

Dodo la veille : Dans la tente, sur le terrain de l'auberge trop chic à Boquete, Panama

Bon ok. Ça fait longtemps qu'on se connait maintenant alors on peut se dire les vraies affaires : C'EST DÉGUEULASSE !

Voici mes choix : Arrêter de manger le snack du moment, soit du yogourt avec de l'avoine et des bananes, ou encore, endurer les pets de Sébastien. C'est drôle ? Peut-être encore un peu, c'est pourquoi j'en parle avant de ne plus être capable de le sentir... (haha, ça c'est drôle !!)

Non mais comprenez-vous qu'on dort dans une tente et qu'une tente, c'est petit ? Et bien sûr, fidèle à lui-même, Sébastien finit toujours ça en 'shakant' le sleeping-bag pour être sûr de partager le moment avec moi... Ohhhh Maman ....

samedi 24 mars 2012

Panne sèche

Dodo la veille : Sur la terrasse du restaurant Reina del Mar, Alcadia de Aguadulce

Hier, après avoir passé une nuit sur un toit à Panama city, il était déjà temps de reprendre la route. Le 'plan' était de rouler jusqu'à Las Lajas, une plage du Pacifique qui nous avait été recommandée par le Français et l'Italienne roulant depuis le Canada avec leur camion modifié venu de France par bateau. Avant de se diriger vers la plage, nous voulions voir de plus près le fameux Canal, ce que nous avons fait dans la matinée.

Il était donc environ midi lorsque nous avons pris la route pour vrai. Sébastien derrière le volant (pour faire changement) (Not !) se souciait de l'état de la voiture, comme à son habitude: « Tu ne trouves pas que la 'clutch' est plus haute qu'avant ? Ben oui (notez le 'bin' avec un 'e' puisque c'est lui qui parle), y'm'semble qu'à pogne moins ». De mon côté, j'avais décidé de faire semblant de dormir pour ne plus l'entendre s'inquiéter. Entre temps, Sébastien commençait à regarder les stations services pour comparer les prix. Quoi ? Vous êtes étonnés de savoir qu'il cherche toujours à payer moins cher ? Bin pas moi ! En cherchant, 3 heures plus tard, une autre station affichant 4,09$ le galon plutôt que 4,12$ (sur 10 galons, ça fait quand même une économie 30 cennes...), il finit par s'exclamer : « Ah ben c'est correct, l'aiguille a arrêté de baisser. » Comme de raison, une vingtaine de minutes plus tard, la voiture arrêta de fonctionner. Tout de suite, il s'imagina le pire en ouvrant le capot. De mon côté, je le regardais s'inquiéter pout finalement dire : « Peut-être que y'a juste pu de gaz... ». Question de vérifier ma théorie, je suis restée assise dans l'auto pendant qu'il prenait l'autobus pour aller chercher de l'essence au village le plus près. En moins de deux, le p'tit char sans-nom reprenait la route sans grincher.

Avec cette demi-heure et quelques de perdue, il était maintenant trop tard pour se rendre jusqu'à Las Lajas avant la tombée de la nuit. Nous avons donc décidé de nous aventurer vers une autre plage près du village d'Aguadulce. Là, nous nous sommes retrouvés 'obligés' à manger du yuka et du plantain frit avec du ketchup pour 3,50$ (+ 1$ de pourboire), afin de remercier les gens du restaurant spécialisé en fruits de mer de nous laisser dormir sur la terrasse.

C'est finalement au son de la mer et entourés de chiens errants mangeant des restes de poissons frits que nous nous sommes endormis, après une autre journée bien remplie de nos 'aventures'.

jeudi 22 mars 2012

La photo manquée du jour

Dodo la veille : Au même confort qu'hier...

Qui dit se mettre en mode roadtrip dit : On roule et on ne s'arrête pas partout juste pour s'arrêter. Alors voici un endroit où on ne s'est pas arrêté aujourd'hui, mais qui a quand même attiré notre regard, soit là où la panaméricaine croise le lac Bayano.

Source : www.2indesing.com

À vrai dire, il faut aussi noter que 1- c'est Geneviève-Anaïs qui conduisait (on s'arrête moins), et 2- elle était à prendre avec des pincettes ce jour-là (on s'arrête encore moins).

Quand on en est à publier sur ce qu'on n'a pas fait ou vu, c'est qu'on manque d'idée sur comment présenter ce qu'on a fait ou vu... n'est-ce pas ?
Ainsi, s'il y a des lecteurs de l'autre côté de l'écran, ne vous gêner pas pour nous proposer des thèmes ou des angles qui pourraient inspirer la description de nos journées plus ou moins aventurières.

saloute
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PS. C'est
à force de rencontrer des clowns qu'on apprend à jongler.

mercredi 21 mars 2012

Le bout de la route

Dodo la veille : Hospedaje Rosned, Santa Fe, Panama

Ça a commencé hier vers midi à Panama City (ou encore il y a 7 mois, à Austin Texas...). On a réussit à sortir de la ville assez facilement en prenant la route payante et on s'est enfin dirigé vers le fameux bout de la route. Le plan était de se rendre assez loin dans l'après-midi et, si possible, aller au bout de la route et revenir vers la civilisation dans la journée suivante. On doutait que ce soit possible parce que, selon notre livre de voyage, c'était 6h30 d'autobus pour se rendre à la dernière ville avant celle qui est anoncée comme la dernière sur la Panaméricaine. 6h30 en partant vers midi, ce n'est pas trop possible, mais on a quand même décidé de partir, question d'arrêter de brêter (Sébastien fait dire que J'ai décidé de partir et qu'il a suivi).

Finalement, quelques 3h30 plus tard, on arrivait à la frontière du Darien où nous attendaient gentiment les gars de l'armée pour nous enregistrer. « Bon, là on est en sécurité »... Je ne sais pas, quand on prend toutes tes informations, dont la personne à joindre en cas d'urgence dans ton passeport, c'est peut-être parce que ce n'est pas si sécuritaire que ça. En tout cas, c'est ce que j'ai pensé sur le coup, mais c'était sûrement encore une fois à cause de l'éternel 'brainwash' sur la question de la sécurité. Aux militaires, on a demandé combien de temps ça prenait pour se rendre à la ville où on pensait dormir et combien de temps pour le bout de la route. 30 minutes et 2h30, en moyenne. Parfait ! Ça nous laissait le temps de visiter un peu et de se rendre confortablement au bout de la route le lendemain. Mais, la question était : visiter quoi ? Parce qu'à ce moment, on s'attendait à se retrouver dans la jungle avec des guérillas partout, prêts à nous kidnapper pour je ne sais quelle raison. Bin quoi ? C'est ça qui se passe dans le Darien non ? Faut croire que ça a dû changer depuis que la dernière personne s'y est aventurée parce qu'on est arrivé dans un village particulièrement charmant où les options d'hébergement à bon prix pleuvaient et où on s'est trouvé une chambre d'hotel chic pour 10 $. Dans la-dite chambre, on a passé la soirée à regarder la télévision parce qu'elle avait plus de postes que n'importe où ailleurs et on a fait des pancartes, juste au cas où il n'y en aurait pas au bout de la route. Le tout s'est arrêté lorsqu'on s'est rendu compte qu'il y avait Internet. Alors, plus rien d'autre ne comptait.

Après une bonne nuit de sommeil dans un lit (double !) confortable, on a mangé du gruau et on est parti vers 10h00 pour faire une heure ou deux de route et enfin voir ce qui nous attendait au bout. Un peu avant midi, nous sommes arrivés à Yaviza, la dernière ville sur la Panaméricaine avant ce qu'on appelle le ''Darien Gap" (la fôret qui sépare le Panama et la Colombie). Là, on a suivi la rue bien étroite, entre les commerces et les gens qui se préparaient pour dîner, jusqu'à ce qu'elle se termine sur un petit parc parfait pour la séance de photos qui allait suivre. Avant de se mettre à la tâche, nous avons fait un tour du village pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'autres routes qui menaient plus loin. Non, Yaviza est entourée par une rivière et l'accès y est possible seulement par la Panaméricaine. De retour au parc, nous avons mangé un melon d'eau et, avec les magnifiques pancartes concoctées la veille, nous avons ensuite passé une bonne heure à amuser les gens du village qui se trouvaient près du parc. En effet, deux ''Gringos'' (parce que quand tu es blanc, tu viens nécessairement des États-Unis ) qui installent des pancartes en carton et qui courent pour la photo après avoir pesé sur le bouton de déclenchement automatique de l'appareil, c'est drôle. Plusieurs clics plus tard, c'était l'heure de faire le 180 degrés tant attendu qui nous a mené sur le chemin du retour.
Ça y est ! On est maintenant en route vers le Québec ! Ça nous aura pris exactement 6 mois et 21 jours pour se rendre d'Austin au Texas jusqu'à Yaviza au Panama. Ça serait sûrement plus intéressant d'avoir les chiffres à partir du Québec, mais ceux-ci sont biaisés par une autre aventure. 6 mois et 21 jours pour l'allée et il nous reste 3 mois et quelques jours (ou exactement 3 mois si on veut être revenu pour la fête nationale) pour le retour. Il nous reste mille choses à voir en plus des endroits où on aimerait retourner, mais comme on a l'habitude de s'en tenir au plan, on sera là plus ou moins au mois de juillet.

En attendant, je nous souhaite encore des tonnes de sourires et je vous en souhaite tout autant !

Une histoire de pancartes

mardi 20 mars 2012

Sirop de poteau

Dodo la veille : Hospedaje Casco Viejo, Panama, Panama.
Bin oui, on est rendu lá...

Comme on a maintenant épuisé le sirop d'érable, mais qu'on veut quand même manger des crêpes chaque fois qu'on en a l'opportunité, on a acheter du délicieux liquide sucré de couleur brune. Oui, on a dû s'y résigner en apprenant que ma mere ne reviendra pas de si tôt pour nous apporter les fruits de la récolte 2012.

Deux points ouvrir la parenthèse.

Les ajouts de Sébastien :
 
Quoi d'autre avons-nous acheté dernièrement ? Hier, on s'est finalement procuré une mini-poêle pour compléter notre kit avec notre rond électrique. On attendait le bon prix, c'est tout. Elle est en teflon parce qu'on aime ça s'empoisonner et il nous manque la spatule, mais on se gossera quelque chose en bois quelque part si aucune spatule ne se pointe sur notre chemin.
 
Ah oui, notre nouveau plat simple préféré : du yogourt avec juste de l'avoine. C'est délicieux, facile, économique, bourrant et santé. On peut en manger à toutes les occasions : au déjeuner ou à la collation, en gros repas ou en gâterie de fin de journée. On n'a qu'à rechercher du yogourt sans gélatine et tadam, nos sacs d'avoine ont de la misère à répondre à la demande.

saloute

Qué difícil es hablar el español

Dodo la veille : Dans le quartier San Felipe, Panama

Pour tous ceux et celles qui sont passés par lá :


lundi 19 mars 2012

Chantier de restauration

Dodo la veille : Hotel Caracas, Panama, Panama
Pour notre première journée complète à Panama, Panama, on a dû se frayer un chemin au travers de tout ce qui ressemble à un chantier de construction. C'est que le quartier oú nous avons dormi, San Felipe ou Casco Antiguo qui est au fond le vieux centre-ville, fait partie de la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO depuis 1997, de là l'apparition du budget nécessaire à une restauration majeure. D'ici une autre dizaine d'années, les riches seront revenus en ville et ça ressemblera à une belle petite ville coloniale pour les touristes étrangers.
À première vue, Panama, Panama, est une ville bien spéciale. Il faut dire que nous sommes entrés par ce qui ressemble aux stéréotypes d'un 'gheto' avant de se diriger vers le quartier historique qui mêle côte à côte le délabré et le remis à neuf. Ensuite, de l'autre côté de la baie, il y a tous ces gratte-ciels qui, avec le temps, ont poussé plus hauts les uns que les autres. À cela s'ajoute les autres quartiers qui servent d'attraits éparpillés. Comme toute ville sur le bord de la mer, sa dispostion s'adapte à la ligne côtières qui est rarement régulière. Ce qui fait que tout ce qui a commencé par être perpendiculaire à la côte finit par s'entrecroiser dans tous les sens au centre. On a pu l'expérimenter en se perdant à maintes reprises en conduisant et même en marchant.
Tout ça pour dire qu'on a traversé le fameux canal hier en passant sur le pont des Amériques. Je ne savais pas qu'il fallait traverser le canal pour se rendre à Panama, Panama, mais c'est maintenant fait, on est passé de l'autre côté sans même pouvoir se poser de questions. Nous avons magasiné les auberges et avons profité du temps qui restait pour aller se perdre en ville en cherchant le Parc National Métropolitain. Geneviève-Anaïs est passée pour une Panaméenne et on a accepté de payer pour marcher afin qu'elle puisse s'énerver quand on a vu des paresseux, alors que les singes sont restés cachés. Pour revenir, on a suivi les directions pour le pont, on l'a traversé jusqu'à ce qu'on puisse faire demi-tour pour le retraverser en suivant ensuite le même chemin pris plus tôt. Ça c'était hier. Pis demain, ce sera la découverte de jusqu'oú on peut aller avec une petite voiture sans nom ni suspension qui commence à avoir pas mal de rouille sur le capot.
Pour ceux qui veulent savoir comment on a fini la journée d'aujourd'hui, on a assisté à un spectacle gratuit de l'orchestre symphonique nationale. J'ai réalisé que c'était mon premier spectacle symphonique et on est resté jusqu'à la fin. Tous les gens présents étaient chics. Heureusement qu'on avait fait de même pour l'occasion, moi avec des pantalons jamais portés et les cheveux attachés, et Geneviève-Anaïs avec une jupe frippée et une barrette dans les cheveux. Pour rester concept avec la restauration qui occupe toute la place sur notre appareil photo, le chef d'orchestre était un Charpentier, Eduardo Charpentier de Castro.
saloute
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PS. «Si tu te couches, ils vont te piler dessus. Si tu restes debout et tu résistes, ils vont te haïr, mais ils vont t'appeler 'monsieur'. » (-Pierre Falardeau)

samedi 17 mars 2012

Ça pas rapport

Dodo la veille : Dans la tente á côté de la piscine, David, Panama

Ici, y'a pas de vagues, l'eau est froide et ça devient creux vraiment rapidement, alors qu'un peu plus loin, sur la même mer, c'est tout le contraire.

Donc, pour essayer de connaître toutes les facettes de la belle Pacifique, il faut faire toutes les plages !

vendredi 16 mars 2012

Si près du but

Dodo la veille : Camping au Bambu Hostel

La majorité des cartes indiquent que c'est à Yavisa que la Panaméricaine s'interrompt.

On ira voir par nous-même...

saloute
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PS.
« L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. » (-Nelson Mandela)

jeudi 15 mars 2012

Dernier chapitre

Dodo la veille : Tinamu Backpacker, seul auberge de jeunesse á Golfito

C'est ça ! On est finalement entré au Panama, le pays qui fait office de dernier chapitre dans notre guide de voyage. C'est aussi le pays qu'on a identifié comme l'ultime dans ce roadtrip.

Il fait chaud á David tout comme á la douane aujourd'hui. C'était supposé être facile, mais ça a finalement pris plus de deux heures et demie pour faire faire tous nos papiers. Beaucoup de monde á la chaleur dans un espace restreint entre le bruit et l''exhaust des autobus, ça use la patience et fait parraître le temps beaucoup plus long. Mais bon, ça s'est quand même fait dans les règles, une étape après l'autre.

Ensuite, on s''est dirigé vers David, notre premier arrêt au Panama, pour y trouver une grande ville et magasiner les auberges comme á l''habitude. En arrivant, on s''est rendu compte qu''aujourd''hui même commençait la Feria de David, l''événement dont tout le monde parle. C''est sûrement pour cette raison que plusieurs auberges affichent complets, mais comme peu de voyageurs traînent leur tente, on s'est trouvé un petit coin de gazon au Bambu Hostel. On profite maintenant de la cuisine et demain, nous irons faire un tour á la Feria après avoir magasiner pour des nouvelles lunettes.

En sortant d''ici, il ne nous restera qu''á traveser le canal et se rendre au fameux bout de la route. Reste á savoir combien de temps ça prendra selon notre rythme de croisière toujours trop lent.

mercredi 14 mars 2012

Un roadtrip de 48 jours

Dodo la veille : Camping gratuit sur la plage

C'est ce que se sont payer les quatre Albertains qui nous ont servis de voisins pendant notre séjour sur la plage de Dominical. Tels de vrais roadtripeux, ils ont parcouru la distance séparant le Canada du Costa Rica en seulement 48 jours. Un grand festival de musique les attendait à leur arrivée dans la capitale, la raison derrière le 'trip' de 48 jours de 'road'. Leur grosse van Dodge '77 nommée Marley (après Bob) les aura finalement amenés à bon port. Ils chillent présentement à Dominical jusqu'à ce qu'ils réussissent à vendre la van, leur priorité du moment malgré qu'ils n'avaient pas l'air si pressés que ça de s'en débarasser et quitter ce petit coin de paradis chacun de leur côté.

Voici l'adresse de leur blogue : callistojourneys.blogspot.com
Très descriptif et j'aime l'idée des photos ici et là.

En 3 jours, on a échangé des histoires, on a fait des feux, on a joué aux cartes, etc. C'est aussi grâce à eux que j'ai pu tenir une planche de surf dans mes mains pour la première fois et ensuite tester mes habiletés naturelles (ou pas !) avec les vagues.

saloute
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PS. Barbie has an eating disorder...

mardi 13 mars 2012

Plage du dimanche

Dodo la veille : Dans la tente, Playa Dominical, Costa Rica

Il faut absolument écrire quelque chose sur ici parce que :

  • On trouvait qu'il était temps d'avoir un blog en 'point form'
  • On a été accueilli par un coucher de soleil rose pêtant
  • Ça fait deux soirs qu'on dort dans notre tente au son des vagues de la mer
  • Tout le monde essaie d'y survivre en y trouvant son coin de paradis
  • On a fait un feu hier soir et on compte en faire un ce soir
  • Y'a une source d'eau douce tout prêt pour se rincer
  • C'est l'eau de mer la plu chaude dans laquelle on s'est baigné
  • On a des colocs sympathiques qui ont conduit de l'Alberta jusqu'ici et qui tentent maintenant de vendre leur van
  • On voit le soleil se coucher sur le Pacifique tous les soirs
  • Ça fait deux jours qu'on trouve des noix de cocos déjá ouvertes pour qu'on puisse en manger le contenu
  • La température est parfaite : chaud et ensoleillé le jour et assez frais la nuit pour dormir sous un sac de couchage
  • Le 'beachfront' appartient aux tentes qui s'étendent
  • L'eau est potable alors on s'approvisionne á même le robinet
  • On n'a pas besoin de chercher une toilette le moment venu puisqu'il y a un trou fait pour ça derrière le rideau en sac de vidange
  • On a retrouvé le confort pour dormir, après 8 nuits qui laissaient á désirer
  • Hier, on s'est endormi au son du violon
  • On a le temps de lire, jouer aux cartes, jongler et même époussetter le dash du char sans nom
  • On ne s'ennuie pas d'Internet
  • Les crabes viennent fréquemment nous chatouiller les pieds
  • On a eu l'opportunité d'aller surfer pour la première fois et de se faire ramasser par des grandes vagues qui ont l'air bin petites de loin
  • C'est le genre d'endroit oú on s'imaginerait y rester longtemps
  • On part demain en sachant qu'on y reviendra
  • C'est gratuit !!!

dimanche 11 mars 2012

Journée nationale des Boyeros

Dodo la veille : Dans la voiture sans-nom en attendant des nouvelles de notre hôte CouchSurfing

Finalement ! On a pu être présent à un événement culturel local.
La communauté d’Escazu, Costa Rica, située à l’Ouest de la capitale, est comme chaque année très fière de fêter le jour national de « Los Boyeros » (personne chargé de guider le bœuf et son chariot). Une activité qui prétend sauvegarder le meilleur des traditions costariciennes : l’honnêteté, l’humilité et l’honneur…

Cette fête de campagne est une célébration en hommage aux animaux menés par leur « boyero » et à la famille de la campagne costaricienne. Il ne faut absolument pas rater ce défilé de charrettes, hautes en couleurs.
(source : Agence Trio de Turismo - Costa Rica)

Nous y étions, même si on ne connaissait pas toute la signification derrière. Á la fin, on s'est fait dire que ça a un lien avec le transport du café aussi, au temps où le déplacement vers la capitale se faisait en charette avec des boeufs.

Après le passage de la parade, nous avons été interceptés par une journaliste et Geneviève-Anaïs a profité de l'occasion pour sortir son éloquence des grands jours. En anglais ou en espagnol ? « No entiendo... » dit-elle dès la première question après avoir demandé á ce que l'entrevue se fasse en espagnol. En anglais maintenant, en avait-elle plus á dire ? « We knew it was the day, but we did not know the tradition, but we knew it was the day. » Au moins, cette fois, on ne m'accusera pas d'avoir volé (ni sauvé) la vedette...

Pour voir des photos de la journée, cliquez ici.

saloute

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PS. La liberté n'a pas d'adresse.

vendredi 9 mars 2012

Pour la journée de la femme

Dodo la veille : Parmi les pianos.
 
Je ne suis pas sûre qu'ils ont compris...


Peut-être qu'on n'a juste pas la même vision de l'émancipation de la femme...

jeudi 8 mars 2012

Passion pour les dépliants

Dodo la veille : Elle sur le lit du haut, lui á terre.

Plus développé = avoir plus d'argent pour se vanter d'être plus développé et ainsi attiré l'argent...

saloute



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Costa Rica, sin ingredientes artificiales


Pasión por la Democracia 185 años de democracia
La democracia es uno de los pilares principales de Costa Rica que como nación cuenta ya con más de 185 años de vida independiente y es reconocida mundialmente por su estabilidad política. Durante toda esa época, Costa Rica ha sabido proteger y ejercer los principios democráticos a través del voto, para la elección del poder ejecutivo y legislativo cada cuatro años. La democracia costarricense es una de las más sólidas del mundo.


Costa Rica cuenta con un amplio y desarrollado sistema de salud pública, así como con clínicas de tratamiento terapéutico con termales naturales, elementos de la Naturaleza y servicios de alta calidad profesional en cirugía plástica y reconstructiva, oftalmología y odontología a precios muy cómodos en relación con otros países.
Pasión por la Salud



Pasión por la CalidadLa alta calidad de la fuerza laboral, de los productos y servicios, de los marcos legales, las telecomunicaciones, los estándares de salud y educación, pero sobre todo la calidad de vida han caracterizado a Costa Rica como un país que ofrece campo fértil para invertir e importar productos diferenciados y de primera calidad. San José ha sido reconocida como la sétima ciudad en calidad de vida del mundo, y la segunda más baja en costo de vida de Latinoamérica, mientras que Costa Rica ha sido distinguida como tercer país de Latinoamérica en tecnología según las Naciones Unidas.


Pasión por la EducaciónEn Costa Rica por decreto gubernamental la educación es gratuita y obligatoria, esto gracias a un Sistema de Educación Pública, establecido por el ex presidente Jesús Jiménez desde 1917. Los costarricenses cuentan con un elevado nivel educativo y un índice de alfabetización del 95.2%, uno de los más altos del mundo. Además un alto porcentaje de los costarricenses maneja un segundo idioma.



Pasión por la Paz
Costa Rica abolió el ejército en 1948 y desde entonces ha enfocado su interés y recursos al desarrollo de la educación y la salud formando gente amable, educada, pacífica, alegre y cordial con el turista. En 1987 el Dr. Osear Arias Sánchez fue galardonado con el Premio Nobel de la Paz por su gestión para lograr la paz en Centroamérica mientras era Presidente de la República.


5% de la biodiversidad del planeta
La gran diversidad y riqueza natural de Costa Rica, que incluye desde volcanes y bosques lluviosos, hasta playas de arenas multicolores, ha hecho que los costarricenses hayamos aprendido a vivir en armonía con la naturaleza, valorando y protegiendo el medio ambiente. Por esto aproximadamente el 25% de su territorio es zona efectivamente protegida por el Estado y de alto interés ecológico y gran accesibilidad para el turista.
Además Costa Rica ha desarrollado altos niveles de consciencia ambiental y mantiene un modelo de sostenibilidad que es incorporado en las empresas turísticas.
Pasión por el Ambiente