mardi 31 janvier 2012

+/- 29 °C

Dodo la veille : Dernière nuit à Santa Rosa de Fon-Fon

C'est en pensant aux gens de chez nous qui sont en train de déblayer qu'on en est arriver à se demander : C'est quoi blayer ?

On peut déblayer, on peut aussi remblayer, mais pouvons-nous simplement blayer ?

lundi 30 janvier 2012

Santa Rosa de Fon-Fon

Dodo la veille : Dans notre chambre avec salle de bain privée.

21h40, on vient de dire « Bye » et « Bonne nuit » pour la dernière fois à Oksana et Christie (mieux connues en tant que ‘les Américaines rencontrées au Guatémala’) avant d’aller dormir pour la neuviève fois à ‘Santa Rosa de Fon-Fon’.

Merci les filles pour la belle compagnie, les rires, les repas, les parties de cartes, les desserts, les marches, les discussions, etc. Bref, merci d’avoir partager.

C’est ça, on est passé au garage aujourd’hui et le mécanicien a dit qu’il n’y avait pas de problème avec le peu d’huile qui coule de la transmission, alors on peut partir demain matin pour aller découvrir d’autres coins du Honduras. Un hôte CouchSurfer devrait nous attendre à Santa Barbara.

Bonne nuit.

saloute
……………………………………
PS. « Chante Québec et tu ne mourras pas. » (-Félix Leclerc)

Choco-bananos

Dodo la veille : Sur le matelas simple collé sur le sommier.

Tout a commencé alors qu’on faisait du WWOOFing au Bélize. En revenant du marché de Punta Gorda, nos hôtes nous avaient apportés une surprise glacée qu’on a dégustée avec plaisir et curiosité. Il s’agissait d’une banane gelée trempée dans le chocolat. Le produit était d’autant plus attirant puisqu’il venait sans emballage et était fait maison. Tout de suite, on a su que c’était quelque chose de spécial et on l’a d’autant plus apprécié parce qu’on croyait que c’était peut-être notre seule chance de manger une telle gâterie. Par contre, en allant nous même à Punta Gorda, nous avons eu le plaisir de rencontrer LA madame qui vendait son produit original qu’elle appelait ‘Coco-Bananas’. Wow, 1Bz$ pour une banane gelée trempée dans le chocolat et le coconut ! Tout de suite, on a dit oui et on a dégusté la chose en pensant qu’après cette fois, on n’en remangerait vraiment plus. Mais non, quelques jours plus tard, alors qu’on faisait notre marché à San Ignacio, on a vu une autre madame, glacière à la main, qui vendait elle aussi des bananes glacées trempées dans le chocolat. Cette fois, c’était 0,50Bz$ pour une banane ordinaire et 1Bz$ pour celle avec peanuts. Bien sûr, à ce prix là, on a pris la banane pimpée.

En arrivant à Flores (Guatémala), c’est là qu’on a compris que le ‘produit original’ de la madame de PG n’était pas si original que ça. En effet, il devenait de plus en plus courant de retrouver, dans les ‘tiendas’, ce qu’on appelait encore des Choco-Bananas, parce qu’on n’avait pas encore compris qu’au Guatémala, des bananes ce n’est pas des ‘platanos’ comme au Mexique, mais bien des ‘bananos’.

Ensuite, pendant nos deux semaines d’immersion à San Jose Petén, on est devenu des vrais adeptes des Choco-Bananos. Chaque jour, en après-midi, Sébastien et moi se rencontrions pour aller prendre notre dose quotidienne de sucre. « Hasta manana ! » qu’on disait au monsieur qui nous servait la chose à même son congélateur personnel. En effet, c’était dans une maison privée où on s’y rendait par un escalier étroit et irrégulier caché entre deux autres maisons que se vendait les Choco-bananos. On en aurait mangés tous les jours si le monsieur n’avait pas eu des problèmes de production compte tenu du nombre de ventes anormalement haut durant notre passage dans le village. Après San Jose, c’est dans des maisons privées avec affiches « Hay Choco-Bananos » qu’on se procurait notre péché mignon. Aussi, quelque part entre-temps, on a remarqué que se vendait dans les super-marchés, le nécessaire pour faire soi-même ses Choco-bananos.

Après en avoir mangé toutes les fois qu’on en a vus, on a finalement eu droit à notre buffet à volonté. Cette semaine, alors qu’on avait notre maison privée à Santa Rosa de Copan, on en a profité pour faire nous-mêmes nos Choco-Bananos. Des bananes dans le congélateur, du chocolat fondant sur le feu, tout ce qui manquait, c’était des bâtons, mais pas de problème ! « On pourrait prendre des spaghettis… » Bon, l’idée des spaghettis n’était pas super bonne parce qu’ils cassaient à rien et laissaient un petit bout croustillant, mais les Choco-Bananos, eux, étaient délicieux ! En plus, on a pu les partager avec nos nouvelles amies.

Mais après une semaine à manger du sucre en quantité illimitée, ça risque d’être difficile de se sevrer…

Sur ce, je m’en vais chercher ma dose.

À bientôt !
xx

samedi 28 janvier 2012

À mi-chemin…

Dodo la veille : Dans notre grande maison en haut de la côte, toujours à Santa Rosa de Copan

Il y a exactement 5 mois aujourd'hui, Geneviève-Anaïs attendait Sébastien pendant 12 heures pour commencer leur aventure dans les Amériques.

Tu sais que t’as passé trop d'temps avec une personne quand :

- Tes pets sentent la même affaire
- Tu parles de la qualité de tes selles au moins une fois par jour
- Les ‘running gags’ n’ont pas changé depuis le début
- T’as oublié que t’as le droit de passer du temps en solitaire si tu le désires
- L’autre personne t’appelle maman
- T’es tanné qu’on t’appelle maman
- Tu partages la même débarbouillette pour ne pas avoir à en faire sécher deux
- Tu fais office de psychologue, coiffeur, cuisinier, chauffeur, médecin, esthéticien, mécanicien, etc.
- Tu utilises l’autre comme psychologue, coiffeur, cuisinier, chauffeur, médecin, esthéticien, mécanicien, etc.
- Tu sens le chandail de l’autre pour savoir si c’est correct de le porter un sixième jour
- T’es menstrué en même temps
- La salive de l’autre te satisfait amplement pour laver les ustensiles
- Tu laisses savoir à l’autre tes moindres faits et gestes : « Ok là, je vais aller au toilette pis après, je vais remplir l’eau. »
- T’as les mêmes maladies en même temps
- T’as pu rien à dire mais tu parles pareil
- Tu laves les bas et les bobettes de l'autre sans même te poser de question
- T’as juste des photos de l’autre sur ton appareil photo
- Tu connais par cœur les réponses de l’autre aux questions classiques
- À deux, vous devenez dépendants affectifs des autres voyageurs, qu'ils soient Danois, Américains, Australiens ou Américaines.

5 mois de faits, 5 mois à faire.

jeudi 26 janvier 2012

C’est qui l’chicken ?

Dodo la veille : Une nuit de plus dans l’appartement voisin de Christie.

C’est moi et j’en suis content. Pour la première fois, je n’ai pas à jouer le brave parce que l’autre a peur. Je peux écouter chaque petit bruit en me demandant c’est quoi pour ensuite me sentir en sécurité en regardant l’autre qui n’a pas peur. Je peux faire le tour des chambres et allumer les lumières pour mieux voir dans les recoins et les douches sans faire semblant de faire autre chose pour ne pas faire capoter l’autre qui a déjà peur.

L’histoire, c’est que ce soir c’est notre première nuit dans une nouvelle maison. Une grande maison. Une grande et belle maison neuve en haut de la côte. Et on y dort seul. Pourquoi ? Parce que le propriétaire partait justement pour le temps qu’on se cherchait quelque part à nous pour y vivre une semaine. Et le tout sans coût qu’il m’a dit après que je l’aie rencontré 1 minute alors qu’il était sur le point de sortir. C’est louche ? Je lui ai quand même parlé plus longtemps (total de 5 minutes) lorsque Geneviève-Anaïs a pu le rencontrer (un gros 4 minutes) plus tard en soirée en le rejoignant à l’événement politique pour le jour de la femme hondurienne.

Après quelques jours à Santa Rosa de Copan, notre premier arrêt au Honduras, à rester chez l’une des Américaines rencontrées au Guatémala (l’autre est la voisine), nous nous sommes imaginés y rester plus longtemps si l’occasion se présentait, soit un appartement ou simplement une chambre où on aurait accès à une cuisine. Ça faisait longtemps qu’on se cherchait quelque part où s’arrêter et ici semblait être un endroit tranquilo en plus d’y avoir des amies. Au pire, on partait une journée plus tard que prévue, mais voilà qu’on a trouvé. Et mieux, on a même choisi. C’est une ancienne collègue cycliste qui m’a mis en contact avec son ancienne homologue de Jeunesse canada Monde et, en visitant la famille, celle-ci m’a référé à l’un de leur contact. Tadam !

Nous y voici, dans ce château rempli d’écho. Pas tant un château, mais c’est grand et on y trouve le confort. On a une grande chambre avec salle de bain privée, un salon avec TV, une grande cuisine équipée et un toit pour chiller. On va s’y faire de la bonne bouffe et on invitera les Américaines rencontrées au Guatémala à venir profiter de l’endroit également. Le plan est d’y rester 5 nuits et partir mardi matin parce que tsé, il faut aller explorer ce pays qu’est le Honduras.

Alors voilà, il ne me reste qu’à me coucher avec mes écouteurs dans les oreilles pour m’endormir avant le premier refrain de la première chanson et ainsi ne plus me faire de scénarios avec chaque petit bruit que j’entends.

Ça c’est ce soir, mais j’ai hâte de voir c’est qui l’chicken demain soir lorsqu’on marchera pour la première fois du voyage dans le noir pour revenir à la maison après une soirée film au cinéma…

Bonne nuit.

saloute
………………………………………
PS. Ca donne quoi d'avoir ou de connaitre si ce n'est pas pour le partager...

mardi 24 janvier 2012

Honduras bien c’qu’on voudra

Dodo la veille : Sur le plancher du salon/chambre à coucher/cuisine

Le positif qui vient avec notre arrivée au Honduras :

- Le passage à la frontière s’est fait en douceur et on n’a pas senti la corruption
- On a un premier arrêt de prévu chez des gens qu’on a déjà rencontrés
- Le taux de change est facile à calculer
- On a du temps pour se remettre en santé
- On a accès à une cuisine
- On a des yeux avec cinq mois d’expérience qui peuvent nous raconter ce qu’ils ont vu
- On peut faire nos premiers achats en connaissance de cause
- On passe nos soirées à socialiser
- On a du linge qui nous semble neuf après l’avoir fait laver par une madame

lundi 23 janvier 2012

Trouble de la personnalité

Dodo la veille : Chez Oksana, Santa Rosa de Copan

J'ai été malade la semaine passée... ben oui, encore ! Par chance, c'était moins pire que la dernière fois. Ça ressemblait à un p'tit rhume agrémenté d'allées et venues aux toilettes plus fréquentes. Le seul gros inconvénient qui en est ressorti, c'est que j'ai eu la brillante idée de donner ma maladie à ma co-voyageuse. Mais bon, c'était plus fort que moi, c'est tellement naturel pour moi le partage.

Geneviève-Anaïs a décidé de faire les choses en grand, sûrement dans l'idée d'avouer (enfin !) que c'est vraiment elle qui a TOUT LE TEMPS tout. Ou encore, peut-être était-ce une façon de me faire payer pour une faute que je n'ai pas commise puisque je suis un excellent co-voyageur... Tk, ce qui est sûr, c'est que je me suis bien occupé d'elle ! J'm'« en occupe bien de [mes] filles [moi] », comme l'a dit ma maman, qui a tout-à-fait raison, quand je l'ai appelé pour lui demander conseil sur la maladie de Geneviève-Anaïs.

C'est la première fois que j'ai vraiment pu sentir la fièvre chez quelqu'un d'autre. C'est fou ! Tu sens que le corps est plus chaud, tellement chaud que ça transperce les vêtements et les couvertures. Le plus fou, c'est de voir les frissons sur la personne qui grelotte alors que son corps est bouillant.

J'ai donc passé au moins deux jours et surtout deux nuits à faire des allées et venues à la voiture sans-nom pour répondre aux caprices de Miss Geneviève-Anaïs (hey, ça rime !). Mais je ne l'ai pas pris comme des caprices, je savais qu'elle était vraiment malade, alors j'ai été à la hauteur des besoins. Avec mes bons conseils, mes « est-ce que je peux faire quelque chose pour toi », mes techniques du tonnerre pour qu'elle ait toujours des débarbouillettes froides à porter de mains, mes traitements chocs dans la piscine, mes détours par la pharmacie, mes contacts humains, mes petites gâteries et surtout, avec ma présence, je l'ai sauvée.

Ah oui, et même si à cause d'elle, on a traversé deux jours en retard au Honduras et qu'on a payé une nuit de plus dans la chambre d'hôtel la plus chère du voyage, je ne l'ai pas fait sentir coupable et je suis resté souriant.

C'est ça, si j'étais elle, je me dirais « Merci Sébastien ».

salou...... oups, est-ce que j'ai le droit d'écrire ça moi ?? C'est bin beau se prendre pour quelqu'un d'autre, mais pas au point de lui voler ses 'trademarks'...

;)

dimanche 22 janvier 2012

On ‘peut pas vraiment s’plaindre

Dodo la veille : Chambre d’hôtel la plus chère payée du voyage jusqu’à maintenant, Chiquimula.

La maladie est des nôtre, notre traversée au Honduras a été repoussée de deux jours, on ne sais plus quoi manger pis on a rien trouvé de moins cher pour dormir.

D’un autre côté, c’est le 21 janvier, alors ça fait un mois que les journées ont commencé à rallonger et j’aime ça. « Chaque jour il fait un peu moins noir un peu plus tard faque y fait un peu plus claire un peu plus tôt » comme le dit François Pérusse.

Pis à matin, j’ai parlé à ma mère. Elle m’a demandé la température, alors j’ai cherché…

saloute
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PS. Tu d’viens les narines grandes à force de t’fouiller dans l’nez.

mercredi 18 janvier 2012

''Humanitarian''

Dodo la veille : Chambre avec deux murs en moustiquaire.

Tsé nous-autres, on ne fait pas juste voyager pour voyager. On fait ça pour la cause.

La preuve, ça fait trois jours qu’on utilise les services de l’Hotel Backpackers qui est la principale source de revenue de Casa Guatemala.

Casa Guatemala, comme le dit le dépliant, c’est où des enfants abusés et abandonnés trouvent de la nourriture, des soins médicaux, une éducation, un toit et de l’amour.

Il y a plusieurs façons d’aider à la cause, dont dormir à l’auberge. On a aussi vu des locaux se saoûler la face solide l’autre soir, probablement pour contribuer aux revenues de l’hôtel (je ne pense pas que le bar donne des reçus d’impôt par contre). Il y a également des possibilités de bénévolats pour tous : bénévolat-touriste où il faut payer beaucoup d’argent à la semaine ou du bénévolat plus long terme qui en vient à être un don plus réaliste avec son coût de 300$ pour trois mois. C’est cool de voir que ces possibilités existent et qu’elles ne sont pas toutes difficiles à trouver. Sauf que nous en ce moment, on semble avoir perdu de vu l’idée de faire autre chose que voyager étant donné toute la route qu’il nous reste à franchir avant la date fatidique de la mi-année. Mais voilà quand même une belle opportunité de bénévolat à garder en tête pour plus tard…

Ok, en ce dernier jour ici, nous partons manger au restaurant. Juste pour la cause, pas parce qu’ils servent des quessadillas et qu’on n’en a pas mangés depuis un mois…

saloute
……………………………….
PS. « Don’t believe what you think ! »

mardi 17 janvier 2012

Résultat de la recherche

Dodo la veille : Hotel BackPacker, Rio Dulce

Y’a quelqu’un qui est tombé sur notre blog en cherchant « comment s'habiller au restaurant gran bahia principe akumal ».

C’est vrai qu’on est une référence en la matière…

lundi 16 janvier 2012

Toune dans tête

Tsé, quand tu as un bout de toune dans tête et que tu ne sais pas c'est quelle chanson, bin c'est fatiguant...

Dring pop chiqui wop picolicoli et noix de coco.

À l'aide...

dimanche 15 janvier 2012

L’envoyé de dieu

Dodo la veille : Dans la tente, presque dehors

C’est pour ça que le monsieur nous a fait son meilleur prix… pas parce que nous sommes les seuls touristes dans le village.

Si on n’avait pas déjà eu l’expérience d’une chambre de ‘grand luxe’ à El Remate, on aurait été impressionné par l’habitation qui nous a été offerte. Pour un peu moins cher, on se retrouve dans une cabana pas trop loin du lac avec salle de bain privée. Sauf qu’ici, on a un peu plus : une tête de lit en bois, un plafond suspendu, un ventilateur chromé qui tourne, une tablette pour mettre la TV (sans TV), une toilette programmée pour qu’on s’endorme au son de l’eau qui coule, des moustiquaires à petits trous pour contrer l’absence de fenêtre, et un palapita qui sert de balcon avec un hamac et une lumière. Ah oui, et on vient de remarquer qu’il n’y a pas de porte pour la salle de bain : Wow, on vit dans un loft !

On se prend peut-être nous-mêmes comme des envoyés de dieu parfois… comme plus tard, en se cherchant une option moins chère pour dormir, nous avons vu les gens avec des choco-bananos en bouche et, après en avoir trouvé la source, nous avons refusé de payer le quetzal (15 cennes) parce qu’à nos yeux, c’était des demi-choco-bananos.

Demain matin, pour compléter l’expérience divine, nous allons nous payer un déjeuner (pour le même prix que la chambre) après avoir choisi notre plat à partir du menu oral du restaurant de l’hôtel.

Intéressant, n’est-c’pas ?

saloute
………………………………..
PS. La vie est simple quand on ne se pose pas de question

samedi 14 janvier 2012

Magasinage

Dodo la veille : Dans la tente, dans la pièce débarras chez Gwen

Ces temps-ci, on ne regarde pas à la dépense. C’est pourquoi hier, nous avons passé la journée à magasiner. Bon, peut-être que le fait que ça fait 4-6 mois qu’on porte respectivement les 4 mêmes t-shirts et qu’ils font de plus en plus pitiés a aussi aidé. Ah oui, en plus, c’est le festival des magasins de secondes mains à Rabinal. Peut-être le village bénéficie t’il de dons d’organismes de chez nous, parce que tous les magasins vendent les vêtements qu’on connaît. Des vêtements à 1, 5 ou 10 quetzals, ça se prend bien.

Voici la liste de nos achats :
Seb : Un t-shirt brun, un petit chandail à manche longue vert, un chandail à manche longue gris et orange et des MAGNIFIQUES culottes courtes en jeans avec des soleils et des lunes dessus (total de 8 quetzals) . Je me demande bien pourquoi la petite vendeuse riait quand il dansait devant de miroir avec ses p’tites shorts…

Gen-A. : Un t-shirt qu’on imagine tous les deux sur Charlotte et une paire de jeans pour moi (total de 11 quetzals) Oui oui, des jeans !!! Le vêtement que Sébastien m’avait 'interdit' d’apporter et dont je m’ennuie depuis 6 mois. Le paradis !

C’est tout !

jeudi 12 janvier 2012

Y viennent d’où ces mangues-là ?

Dodo la veille : CouchSurfing chez Gwendolyn à Rabinal.

C’est qu’on nous a dit que la saison des mangues, moment que tout le monde attend avec impatience, c’était de mai à juillet. Sauf que là, se sont pointées au marché cette semaine des mini-mangues jaunes et sucrées, pis on se demande ‘dequesé ?’ Elles sont délicieuses et goûtent la mangue. Ce n’est pas nous qui allons s’en plaindre.

Avant, on a goûté aux autres mini-mangues vertes et surettes que les gens mangent aussi, mais celles-là semblaient juste être des vraies mangues à un très jeune âge, soit 4 mois avant d’être prêtes.

Pour le moment, on en profite pis on essaie de trouver la meilleure technique pour ne pas se couler du jus de mangue partout.

saloute
……………………………
PS. « Y’a trop d’pécheurs, pour c’qu’y’a de curés. Pis y’a trop d’colons, pour c’qu’y’a de chevaliers. » (-Mme Landry)

mercredi 11 janvier 2012

Semuc Champey

Dodo la veille : Dans la tente sous un palapita sur le bord de la rivière

En me réveillant c’matin sous la pluie, j’me suis rappelé comment qu’au fond, on a été chanceux d’avoir une belle journée hier pour visiter Semuc Champey. Il ne pleut pas beaucoup ces temps-ci au Guatémala, mais ça l’aurait quand même été plate d’aller voir c’qu’y’a d’plus beau au pays sous la pluie. Je ne sais pas ce qu’on aurait fait, y’aller en suivant l’plan ou rester une journée d’plus. Tk, ceux qui avaient réservés leur tour guidé pour ce matin sont quand même partis, eux.

Semuc Champey, c’est une rivière à bon débit qui passe sous la terre pendant 300 mètres. Le pont naturel qui se forme ainsi au fond de la vallée est garni de piscines turquoises délimitées par des murs de ‘limestone’ qui descendent en escalier. La vue est splendide comme sur les photos malgré que je n’étais pas si impressionné que ça au début, mais mon appréciation a grandi avec la journée.

La journée en gros (pour nos souvenirs).
Nous avons d’abord marché en ville pour se pogner un lift vers le Parc National, ce qui n’est pas difficile puisque tout le monde veut t’en trouver un pour avoir sa commission. Après 40 minutes debout dans la boîte de pick-up sur la même route qui nous avait fait tourner de bord la veille, on nous débarque à la guérite pour qu’on paie le frais d’entrée. Cool, on y est. Il y a des pancartes le long des sentiers et on peut les lire, en espagnol ! Notre première destination est le ‘mirador’ pour avoir une vue d’ensemble de la beauté du site pendant qu’il n’y a pas beaucoup de gens. Son niveau de difficulté ‘difficile’ fait peur puisqu’il est supposé être 1h15 plus loin, mais fiou, 1h15 c’est le temps qu’ça prend aux gens qui ne veulent pas suer. On y chill très longtemps en y prenant beaucoup de photos. Ok, c’est le temps de descendre. On achète du chocolat-maison en chemin d’une madame qui parle une autre langue (donnez-moi une chance, j’viens juste d’apprendre l’espagnol !) Arrivé en bas, c’est là, lorsque je vois la rivière qui disparaît avec toute sa force sous la surface, que j’applaudis Mère Nature. On visite ensuite les piscines en s’y baignant, une à la suite de l’autre, et en prenant des photos chacun notre tour en descendant. Au bout, on se trouve un îlot assez grand pour nos sacs et nos fesses (mais pas nos pieds, qui eux ratatinent à vue d’œil) pour dîner au milieu de ce site idyllique. L’estomac plein, on continue à explorer les lieux avant de remonter les piscines (une à la suite de l’autre) pour faire certain qu’on n’a rien manqué. Le soleil se cache et c’est déjà le temps de partir. On arrive juste à temps pour le lift qui part au même moment avec le même conducteur qu’le matin.

Voilà, une belle journée plus que satisfaisante.

Ah oui, et pour les gens du tour guidé, on n’les a vus qu’en fin de journée. C’est dire qu’ils ont passé beaucoup moins de temps à Semuc Champey et ses piscines (ils vont visiter une grotte et faire du ‘tubing’ sur la rivière avant), alors je suis très content de n’pas m’y être joint et d’avoir pu vivre Semuc Champey en entier et à mon rythme.

saloute
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PS. « Ce n’est pas la Terre qui est à nous, mais c’est nous qui sommes à la Terre. » (-La Rue Ketanou)

lundi 9 janvier 2012

El Retiro

Dodo la veille : De retour sous la tente, Lanquin.

On se retrouve maintenant à Lanquin, un petit village qui surgit après 11km (1h !) de garnotte à partir de la grand’ route. On dort à un ‘backpacker’ que je ne saurais comment décrire tellement le feeling est ambigu. C’est vraiment chic et sur le bord de la rivière avec plus que les services de base tout en demeurant économique. Ça attire tous les types de visiteurs, des dreads à la cravate/sacoche. C’est le genre de place où le monde vient sans même vraiment avoir l’intention de connaître le village. C’est un peu comme un tout-inclus si on le veut : isolé du village, beau et rustique et où tout est accessible sur le site pour le voyageur. La cabana en matériaux naturels, le restaurant au menu varié, le bar, l’aire commune, les activités guidées, l’internet, la buanderie, le sauna, les jeux, etc. Le tout dans un environnement ouvert et où le paysage prend le dessus.

Y paraît que c’est le genre d’endroit où les gens restent pris, mais au départ, tout le monde vient avec un objectif en tête, soit de visiter Semuc Champey, peut-être le plus bel attrait visuel au Guatémala. Tous les jours, les nouveaux arrivants mettent leur nom sur la liste pour le tour guidé du lendemain, et ils sont ramassés à 9h pour aller vivre ‘la plus belle expérience de leur vie’ et ce, pour la modique somme de 165 Quetzals.

Nous aussi, c’est pour ça qu’on est ici, mais pas vraiment. Alors là, notre tente se trouve sous un palapita et, en attendant, on profite des commodités, surtout quand la madame nous offre de terminer ses nachos végétariens après en avoir mangés seulement le tiers tellement la portion est grande. On chill aussi entre deux parties de ping-pong, sport dans lequel Geneviève-Anaïs, comme je lui ai si gentiment dit après un échange de 4 coups, bat de beaucoup sa moyenne d’habileté de tous les autres sports. On pensait aussi qu’on allait être à court de nourriture à cause de l’isolation de l’endroit, mais non, c’est un village comme les autres, sauf que les gens ne parlent pas espagnol.

C’est demain qu’on visitera Semuc Champey après avoir essayé de nous y rendre en voiture aujourd’hui. Pris d’une force de sagesse, nous avons décidé de rebrousser chemin un peu avant la moitié du trajet et de payer pour du transport demain étant donné l’état de la route. 30 Quetzals par personne, ce n’est pas si cher payé pour la tranquillité d’esprit et l’évitement du potentiel endommagement de la voiture et de nos personnes une fois déboulées en bas de la montagne.

Ok, Geneviève-Anaïs veut encore que j’aille jouer au ping-pong parce qu’elle pense qu’elle peut me battre après qu’une fois, elle se soit rendue à 9 points. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle va être 'rackée' demain...

saloute
……………………………………….
PS. « One man’s trash is another man’s treasure. »

samedi 7 janvier 2012

TiKoune

Dodo la veille : Dans la chambre fancy à El Remate, Petèn.

Bip Bip Bip. 4h47, le cadran sonne. Je tente d’étirer mon bras hors du filet anti-bibittes pour éteindre le cadran, mais Sébastien me pousse en bas du lit en disant : « Go ! »

Ok, ce n’est pas le temps de flâner, on s’en va à Tikal aujourd’hui. Et on a été averti par plusieurs, une journée c’est pas assez. On s’débarbouille rapidement, on mange du nouveau gruau pas bon et à 5h30, on est dans l’auto. Par chance, les propriétaires de l’hôtel ont déjà ouvert la clôture, comme on leur avait demandé la veille. Pour ne pas perdre de temps, je fais les sandwichs beurre de peanut-Miel-Banane pendant que Sébastien conduit dans le noir. Ça commence bien. À notre entrée dans le parc national on voit déjà le changement. Pour nous mettre dans l’ambiance, les routes sont en ruines. Wow, ça va être beau TiKoune ! Entre deux nids-de-poule, on regarde les pancartes d’animaux qui ont chacun leur endroit pour traverser : « Ah cool, ici c’est le tour des dindes sauvages. »

6h20-6h25, on est arrivé au site archéologique. Pour nous donner l’impression que nos 150 Quetzals par personne valent la peine, les gérants de l’endroit ont mis des bandes sonores de singes hurleurs, tout de suite à l’entrée. On s’approche lentement, pas si impressionnés que ça, après en avoir nourrit au Bélize, mais quand même attirés. Ah bin wow, ils sont allés plus loin que ça les gérants, ils ont même payés des vrais singes pour attendre les touristes à l’entrée !

Le plan de la journée c’est d’aller voir la Gran Plaza en commençant, pour y être alors qu’on a encore de l’énergie et faire les autres ruines moins impressionnantes alors qu’on est plus fatigués. Même le Rough Guide nous a averti : « Tikal is certain to exhaust you before you exhaust it ».

En route vers la Gran Plaza, on voit quand même d’autres ruines plus petites. C’est sûr que puisqu’on arrive avec l’idée qu’on fait Tikal juste pour ne pas regretter plus tard de ne pas l’avoir fait et non parce qu’on en a vraiment envie, ça n’aide pas à être impressionnés. Même la Plaza n’est pas si ‘Gran’ que ça, mais comme on a le site pratiquement juste pour nous et qu’on peut se parler d’une ruine à l’autre sans trop élever la voix, on finit par avoir du bon temps. Clic-Clic, les photos prises, on ne perd pas trop notre temps parce qu’il nous reste toutes les autres parties à voir. En fait, pas ‘toutes’ les autres parties puisqu’on avait pris la décision de laisser tomber quelques ruines pour conserver notre énergie et surtout, notre moral.

Vers 8h30, on a déjà visité la Gran Plaza et on se demande à quelle heure les travailleurs commencent parce que nous, on a des contacts. En effet, Francisco, le père du père d’accueil de Sébastien à San Jose, nous a dit qu’en ce moment, il restaurait le haut de la Pyramide #2. Mais en s’informant, on apprend qu’il ne travaille pas aujourd’hui, alors on continue notre visite.

Après la Gran Plaza, on se dirige vers la pyramide #5 que, encore selon le Rough Guide, on doit monter pour vivre l’expérience totale Tikal. Malheureusement, la montée est maintenant interdite, comme l’indique un petit panneau et une corde mal mise sur les ‘escaliers’ en décomposition. Quelques secondes de réflexion nous amènent à prendre la décision de grimper quand même l’échelle. « N’avons-nous pas vu des gens en haut tantôt ? » Mission réussie sans avertissement. Sébastien prend goût à l’aventure et décide plus tard de monter d’autres ruines illégalement. Ou est-ce vraiment illégalement ? Comme il l’a si bien dit au monsieur qui l’a averti alors qu’il montait le ‘Mundo Perdido’ : « c’est écrit Por Favor pour celle-ci… »

Entre deux ruines, on a droit aux spectacles de la nature, qui finissent par nous charmer plus que le reste. En cherchant un chemin moins hasardeux, je rencontre deux coatis que j’observe avec intérêt en pensant que j’ai bien fait de passer par là même si je ratais quelques ruines. En rejoignant Sébastien pour me vanter de mon aventure, je le trouve au milieu d’une colonie de coatis. Tout naturellement, il prend des photos de la cinquantaine d’animaux qui mange autour de lui. Bin oui, c’est ça, c’est tout le temps moi qui a tout hen ?

À part les coatis, on a aussi rencontrés plusieurs bandes de singes araignées. Au départ, j’ai été très énervée en pensant que c’était peut-être un paresseux puisque le singe marchait vraiment lentement et que je n’arrivais pas à voir son visage, mais c’était ‘juste’ un singe. C’est quand même fou quand on se rend compte que nous on est là, directement en dessous des singes qui sont dans leur habitat naturel et qu’on peut les observer juste comme ça, comme si c’était habituel. Le plus fou c’est qu’on arrive à continuer notre chemin facilement, en les laissant derrière parce qu’on sait qu’on va en voir d’autres. Pour moi, c’est le genre de privilège qui pourrait passer inaperçu et dont j’aime en prendre conscience pour comprendre la chance que j’ai d’être là.

Ensuite, on a vu des toucans, qui eux ont même suscités l’enthousiasme de Sébastien (et croyez-moi, ça c’est rare !) Même s’il a dit, en revenant à l’hôtel : « J’ai-tu bien joué le jeu de l’enthousiaste ? Penses-tu que les autres m’ont crus ? », moi je pense qu’il l’était pour vrai. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il a pris beaucoup de photos. Moi, j’étais trop occupée à cacher le fait que je trouvais la joke du monsieur vraiment bonne, tellement bonne que je riais encore en cachette 5 minutes après. « Oh look, there’s three of them » « Oh that means they’re Threecans ». Haha non mais vraiment, toucans, twocans, pis là il y en a 3, alors c’est des threecans ! Hahaha ok, je devrais peut-être encore me cacher…

En tout cas, quoi d’autre ? On a mangé au dessus de la pyramide #4, parce que c’était là que ça se passait. En effet, c’est le seul endroit où on a vu beaucoup de touristes. Le reste du temps, il n’y avait presque personne d’autre que nous. Finalement, on n’a pas été si épuisé que ça par Tikal, même si bien sûr, après 9 heures de ruines, j’avais envie de partir, alors que Sébastien se demandait encore s’il n’avait pas raté quelque chose. Au bout du compte, je pense bien que les deux on en est ressortis assez satisfaits. Ah oui, surtout qu’on a fini la journée en mangeant un veggie burger qui sentait le McDo et des patates frites, full faux-ketchup… Miam !

vendredi 6 janvier 2012

Confessions

Dodo la veille : Sous le filet anti-bibittes installé au milieu de la nuit à cause d’un moustique.

J’ai une coupe longueuil.

Merci.

jeudi 5 janvier 2012

Le grand luxe

Dodo la veille : Dans le même lit que d’habitude à Flores.

C’est en mettant le pied dans l’enceinte de l’hôtel que nous avons déclenché l’alerte aux touristes : « Turistas ! Turistas ! » qu’a crié l’enfant à pleins poumons en courant pour aller chercher un adulte.

Nous étions en train de magasiner pour un endroit pour dormir et on cherchait pour le meilleur ‘deal’. Après la petite visite habituelle, on était sur le point de quitter lorsque la madame a ouvert la porte à la négociation. « Ça coûte ça habituellement, mais là y’a pas d’touriste. »

Tadam ! Nous voici dans une belle chambre d’hôtel bien greillée en plus de la salle de bain privée. J’vous l’dis, c’est presque décoré : deux tons de couleurs, des couvertures bien arrangées et colorées, des filets anti-bibittes qui tapent l’œil avec leurs broderies, une peinture maya sur le mur et une lampe de chevet. Ah oui, et la salle de bain est rose.

On a finalement pu aller dîner sur le quai alors que des femmes faisaient leur lavage, des chevaux broutaient et des hommes se rassemblaient pour jouer au soccer. On est aussi resté pour le couché de soleil sur le lac.

C’est la grande aventure j’vous dis. L’aventure ? Quelle aventure ?
C’est rendu qu’on accepte de payer plus que le minimum parce que nos standards de prix sont plus élevés suite à notre passage au Mexique et au Bélize. On a quand même juste payé 4$ chaque pour une chambre privée avec salle de bain, mais on aurait pu aller faire du camping en pente pour quelques cennes de moins…

En marchant vers le quai, on a vu quatres backpackers poilus qui débarquaient du mini-bus et j’ai demandé à Geneviève-Anaïs : « Quand ces gars-là me regardent, penses-tu qu’ils me voient comme un des leurs ou comme un vieux touriste riche qui se payent des chambres d’hôtel avec salle de bain privée pis qui va se promener en ville avec son petit sac à dos ? » Elle m’a rassuré, mais c’était peut-être juste pour se rassurer elle-même…

Parlant d’aventure (ou pas), Shirley a mentionné aujourd’hui qu’elle se cherchait peut-être une aventure pour sa semaine de vacance en février. Elle a fait allusion au fait qu’elle pourrait peut-être venir nous rejoindre pour un petit bout. Du moins, c’est comme ça que je l’ai interprété. Si c’est le cas, je ne sais pas si elle sera est prête à accepter autant de luxe.

C’est tout. Je dois maintenant aller me coucher dans mon palais parce que demain, on se lève tôt (4h47) pour aller visiter des vieilles affaires qui ne tombent même pas en ruine pour vrai.

saloute
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PS. « Whatever kind of work you choose will have dignity as long as you do it well and you continue to be happy and satisfied. Remember that the future is yours. » (-Manuel d’espagnol imprimé en 1982)

mercredi 4 janvier 2012

Entrée de cul

Dodo la veille : Dans le même lit qu’il y a exactement 16 nuits.

Contrairement à Sébastien qui ne vous a pas averti du graphisme de son entrée blogue de maladie, moi, je vous avise : Lecteurs sensibles s’abstenir.

Pourquoi de cul ? Parce que c’est ça que ça va être. C’était le marché pour passer une nuit de plus dans le confort de l’hôtel. Ça sonne bizarre non ? Pour laisser tomber l’ambiguïté, le marché était que je devais écrire une entrée blogue si on restait une nuit de plus à Flores. Et d’où vient le cul ? C’est parce que c’est le mot qui a le plus été utilisé aujourd’hui. « Wow, ça fait mal dans mon cul quand j’éternue ! » ou encore « là, j’aimerais mieux chier par la bouche qu’aller aux toilettes. » Et comme c’est un sujet qui fait toujours rire, ça a finit par être une journée drôle. Mais reste que je ne sentais pas le besoin d’écrire et ce par manque de contenu (ça paraît non ?).

À quel moment le massage est-il entré dans le marché ? Je ne sais pas, mais je ne m’en plains pas. Le seul inconvénient c’est que Sébastien peut lire par-dessus mon épaule alors qu’habituellement je l’en empêche.

Pour parler un peu de la journée, ça se résume facilement : on n'a rien fait. C'est sûr que des fois on prends 2 pages pour parler de rien, mais là, c'était vraiment rien.
1. On a décidé de rester ici une nuit de plus.
2. J'ai fait le marché seule en ville pendant que Sébastien retournait chez Fédérico pour aller chercher son agenda et ramener une belle hollandaise à l'air familier.
3. On a partagé notre repas traditionnel avec la fille.
4. On a parlé et niaisé sur le toit de l'hôtel en respirant la fumée du plastique que faisait brûler le voisin parce que c'est ça le jour des vidanges.
5. On a mangé un choco-banana pas si bon que ça.
6. On a marché le mini-village touristique qu'on connaissait déjà.
7. On a regardé un couché de soleil sans couleur
8. On a réussit à échanger notre Routard 2008 du Mexique (plus 20 quetzals) pour un Lonely planet 2010. Le deal du siècle.
9. On a uploadé des photos.
10. J'ai écrit un blogue de cul.

C'est ça, une petite journée tranquille, sans contenu.

Demain, on part pour où on devait aller aujourd’hui.

Où est John ?

John, si tu lis ceci (comme on le pense), peux-tu nous ajouter sur facebook où nous écrire un courriel pour que nous aussi, on puisse savoir où tu es ?

Le simili-plan (comme du simili-poulet, sauf que nous, on n'essaie pas d'te faire croire qu'y'a du poulet dans notre simili-plan) : Tikal vendredi, suivi de la région de Coban (pour visiter Semuc Chumpey) et la quitter d'ici une semaine, ensuite Rio Dulce et Honduras.

saloute
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PS. L'achat le plus responsable est celui qu'on ne fait pas.

mardi 3 janvier 2012

F.Y.I.

Si on inverse le 'p' et le 's' dans 'blogspot' en tapant l'adresse de ce blogue, on tombe sur le "Mega site of Bible studies and information".

« Creepy hey ? » comme m'a écrit quelqu'un que je connais.

Non mais pour vrai, letealannee ?

saloute
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PS. L'économie est une religion.

lundi 2 janvier 2012

Je suis malade maman

Dodo la veille : Dans une nouvelle année.

Bonsoir.
Je prends de mon peu d’énergie pour écrire un peu avant d’aller dormir.

Aujourd’hui, c’était notre dernier cours d’espagnol et je n’ai pu le compléter : « Ça commence ben mal l’année » qu’a dit mon prof, comme pour m’encourager.

C’est que hier, le 1er janvier, a été une journée assez remplie en action et mon alimentation a été pas mal chamboulée. En commençant par un déjeuner tard qui fait que je suis déjà plein lorsque vient le temps du dîner, suivi par deux fêtes d’enfants où on me sert des tostadas aux betteraves avec le gâteau. Pour finir, j’ai mangé juste un peu chez la grand-mère (parce que j’ai de la misère à dire non) juste après avoir dit non à ma mère d’accueil pour le souper qu’elle m’offrait en option.

Les tostadas aux betteraves, je ne sais pas si ça fait parti de la tradition, mais c’est ce qu’on m’a servi comme option végétarienne le 31 en soirée et le 1er pour dîner, alors j’en ai eu plein l’estomac. Pis le fait de manger du sucre (absent de mon alimentation des deux dernières semaines) en alternance avec les tostadas, j’pense vraiment pas que ça a aidé. Tk, quand j’y pense maintenant, ça me lève le cœur. Tout comme le jus de fruits chaud qu’on m’a servi comme dessert. Hrrrrrk. Le positif, c’est que je peux maintenant en parler sans me vider l’estomac par la bouche, alors que ce n’était pas le cas plus tôt.

Oh wow, c’est hier soir que tout est sorti. Si vous aviez vu le contenu du sac. J’étais très content de la grandeur du vieux sac à pain choisi pour l’occasion, et aussi de l’étanchéité de celui-ci. Tsé se vider… quand ça te sort aussi par le nez parce que la bouche ne peut pas répondre à la demande.

Voilà, ça m’a amener à me ‘réveiller’ ce matin tout à l’envers avant de partir pour l’école sans déjeuner. Suite aux incidents qui faisaient de l’écho dans l’école, je suis revenu chez moi plus tôt que prévu pour monopoliser le divan avec mon oreiller et mon sac de couchage. Le tout, en regardant, entre mes mini-siestes, des bouts de films, de nouvelles, de romans-savons et de clips vidéo.

Y a-t-il quelque chose de pire en voyage que d’être malade?

Geneviève-Anaïs est passée entre ses engagements pour me donner la meilleure médication qui soit lorsqu’on est malade, en voyage ou pas, le contact humain. Merci pour m’avoir toucher fermement sous les pieds. Sinon, la famille était à mon service et toujours là pour suivre l’évolution de mes symptômes.

Ça a fonctionné car je peux écrire à l’ordi, j’ai fini par pouvoir manger presque deux assiettes de légumes cuits mous dans ma journée, je n’ai pas vomi de l’après-midi et j’ai pu ingérer plein d’eau pour me garder hydrater après que ma ‘maladie’ ait évolué vers la diarrhée.

C’est plate parce que je n’ai pas pu profiter de ma dernière journée dans la famille pour m’engouffrer de binnes noires et de tortillas, ou pour exécuter ce que j’avais prévu comme visiter ma première famille, faire du lavage ou finir de lire les 4 derniers chapitres (de 23) du manuel d’espanol prêté par la famille. Le positif : tout se passe au niveau de l’estomac, alors ma tête, mon nez et ma gorge sont corrects, et j’ai pu me faire du thé avec des feuilles de plantes médicinales cueillies suite aux conseils des locaux.

Pour le moment, je trippe à penser que c’est rendu à être juste une petite diarrhée et que ça devrait être correct pour demain lorsque je reprendrai la route avec Geneviève-Anaïs pour je ne sais où.

C’est ça, en ce soir du 2 janvier, musique dans les oreilles et bol à côté de moi juste au cas, je dis bonne nuit.

saloute
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PS. « Peut-être qu’il faut s’enfuir loin de son passé, toujours partir afin de mieux se retrouver. » (-Les Respects)

dimanche 1 janvier 2012

Y mouille à ‘Siomara’ Temblay

Dodo la veille : Les oreilles qui sillent à cause des pétards du nouvel an.

C’est le truc que je me suis trouvé, après 5 jours de malaise, pour me souvenir du nom de la servante/aide-cuisinière dans ma famille d’accueil, Siomara.

saloute
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PS. « The only good reason to want more money is to give more away. » (-Federico)