Dodo la veille : À la même place, dans notre racoin.
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Bienvenue pour la première fois sur le blogue, où vous pourrez y lire quelques brides de nos aventures plus ou moins rocambolesques. Votre lecture se fera dans l’ordre inverse des événements si vous commencez à lire ici.
Ça fait maintenant 6 semaines qu’on est entré au Mexique. Ça a été 6 bonnes semaines à s’adapter au rythme de vie, à la langue, aux coutumes, aux routes et ça continue. Tel que prévu, nous avons beaucoup roulé les premiers jours afin de s’éloigner de « l’action » à la frontière. Action que nous n’avons d’ailleurs nullement ressentie à part quelques barrages routiers ici et là. Beaucoup de CouchSurfing au début, ce qui nous a permis de faire nos premières rencontres au Mexique et qui ont pu répondre à nos questions, que ce soit la langue ou le fonctionnement des choses ici. Notre premier long arrêt s’est fait à Papantla chez Javier qui nous a dit qu’on pouvait y rester aussi longtemps qu’on le voulait, ce qu’on a fait jusqu’à ce qu’il nous offre une autre maison dans la prochaine ville qu’on voulait visiter. À Papantla, c’est là qu’on s’est rendu compte qu’on ne parlait pas espagnol parce qu’on était incapable de communiquer avec la grand-mère qui nous traitait aux petits oignons. C’est aussi là qu’on a pu goûter à la culture mexicaine grâce entre autre à la nourriture cuisinée par les aides de maison et nos premières expériences aux marchés. Ah oui, on est tombé dans la saison des avocats qui eux nous tombaient sur la tête au nombre de 15 à 20 par jours. « Aguacate, todos los dias ! » On est déçu de ce côté-là depuis qu’on a quitté Papantla car il faut payer nos avocats qui deviennent de plus en plus chers à mesure que la saison avance. Ensuite, on est rendu à Veracruz, une grande ville et une destination touristique très militarisée ces jours-ci. On y était pour la fête de l’indépendance du Mexique. Il n’y avait pas tant de monde au centre-ville ce jour-là parce que c’était supposément dangereux, mais nous, on ne le savait pas. On s’est trouvé une personne qui parle espagnol pour nous accompagner au restaurant et nous aider à commander de la bouffe végétarienne. C’était un autre long arrêt puisqu’on avait une maison à nous seul jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on partageait finalement l’espace avec des coquerelles. Ça n’a pas écourté notre séjour parce qu’il y avait beaucoup à faire en ville. Musées, marchés, bâtiments historiques, etc. sans qu’on comprenne une seule pancarte. L’eau a été coupée dans la maison et nous avons pris la direction de Xico où nous allions travailler sur une ferme pendant une semaine. Ont suivi 3 grandes villes en rafale, Xalapa (2 nuits), Puebla (3 nuits) et Oaxaca (4 nuits). Les pancartes ont commencé à être bilingues ou trilingues et on s’est senti dans des environnements plus adaptés aux jeunes voyageurs. Beaucoup d’histoire, beaucoup de photos et beaucoup de touristes. J’ai fait mon indigestion d’églises.
Ce qui nous amène depuis deux semaines à Puerto Escondido, la plage qui m’avait séduite lors de mon passage au Mexique en 2009-2010. C’était aussi notre première destination fixée au départ et ça nous a pris un mois pour s’y rendre, preuve que le temps a été bon. Ici, c’est la plage, la chaleur, les surfeurs, la mer et surtout le chillage. C’est la saison morte, alors les touristes sont quand même rares. On s’est trouvé un bon spot à l’auberge qui ne coûte vraiment pas cher, on se fait de la bonne bouffe tous les jours, on se lève tôt pour profiter de la fraîcheur du matin et on se cherche de l’ombre en après-midi. Mon excitation quotidienne est sans aucun doute le volley-ball en fin de journée.
C’est décidé. Lundi serait un très bon timing pour quitter l’auberge et Puerto Escondido pour aller explorer d’autres plages en route vers la jungle du Chiapas et la côte des Caraïbes. Il faudra aussi sortir du Mexique un jour, alors vaut mieux bouger maintenant pour ne pas être trop pressé plus tard.
C’est ça. C’est mon voyage du moment avec des plans qui changent tout le temps.
J’essaie d’être conscient du bon temps que j’ai au même moment que je le vis plutôt qu’attendre que ça devienne un bon souvenir.
Geneviève-Anaïs arrive à m’endurer pour l’instant. Elle peut être à bout des fois, mais on trouve le moyen de moyenner. À chacun nos cycles.
saloute
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PS. « On ne perd pas notre cœur d’enfant parce qu’on devient vieux, on devient vieux parce qu’on perd notre cœur d’enfant. »
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