Dodo la veille : Camping sur la plage de Tulum.
Pour faire suite à mon précédent blogue, c'est le diagnostique que la bachelière en psychologie m'a donné. « Tk, si t'es pas en dépression, ben t'es déprimant. »
Le problème étant identifié, il faut des solutions...
Hey, hier, on est arrivé à Tulum ! C'est la mer des Caraïbes. C'est notre retour à l'océan. L'Atlantique cette fois. Pis c'est beau. Pis calme. Wow, c'est comme marcher sur une carte postale.
Notre itinéraire de la dernière semaine a été fait en fonction de cette destination touristique depuis qu'on savait la date à laquelle la vraie mère de Geneviève-Anaïs arrivait pour nous payer visite.
Tulum hier soir, là où le soleil se couche une heure plus tôt puisqu'on a changé de fuseau horaire quelque part dans la journée. Hey oui, en plus, les journées raccourcissent ici aussi.
Devant se lever tôt parce qu'on n'était pas vraiment où on devait être, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour voir le lever du soleil en se levant encore plus tôt. Les nuages ont décidé de gâcher le rendez-vous, mais le melon d'eau était tout de même bon et surtout hydratant à 5h30 du matin.
Une surprise m'attendait sur le dessus de mon sac ce matin, ma montre que je n'avais pas vue depuis le temps où je trimbalais un portefeuille dans ma poche. Chaque fois que je pensais à mon portefeuille, je me disais qu'il était avec ma montre sans trop savoir où j'aurais bien pu les oublier. Cette découverte fût une belle surprise ce matin et, ajoutée à ma trouvaille de 70 pesos au milieu de mon sac l'autre jour, j'avais ainsi des signes que mon portefeuille était peut-être en route. Même si Geneviève-Anaïs a ri de moi hier dans le noir lorsque j'ai mis ma main au fond de mon sac en espérant y trouver l'objet perdu depuis trois semaines, je me lance et je cherche dans mon sac une autre fois, juste pour le fun et au risque de trop pousser le destin à me le ramener. Tadam !
Je saute de joie.
Mon permis de conduire en poche, je nous conduis à l'accès public de la plage sur laquelle on déjeune. L'objectif alimentaire des deux derniers jours a été de finir notre nourriture périssable puisqu'on n'en aura pas besoin pour la prochaine semaine.
Je rencontre deux Québécois qui ont campé sur place. Deux pères de famille en vacance pour dix jours et qui se promènent dans la péninsule à la recherche de moments mémorables. J'aime l'idée du compromis : des vacances courtes, mais dans le vrai monde ; voyager sur un budget, mais payer ce que ça coûte pour passer des belles vacances. Nous, où allons-nous rester ce soir ? : « Non, pas ici. La famille s'en vient, alors le gros 'shack' a été loué. »
Je vais finalement me baigner avec Geneviève-Anaïs. L'eau est claire. C'est beau. C'est calme. L'eau est si douce. Je m'amuse dans l'eau. Je regarde autour et c'est paradisiaque.
On quitte Tulum vers le nord pour se rendre au kilomètre 251 en mangeant nos trois dernières mandarines et gardant la dernière orange pour la fin. On stresse pendant le déplacement, ne sachant pas trop sur quelle planète on atterrira.
Alors me voici, au Gran Bahia Principe Tulum, un tout-inclus 5 étoiles.
C'est l'Halloween, alors ma présence passe pour le moment parce qu'on pense que je suis déguisé... haha, c’est plutôt eux qui se demandent de quelle planète nous arrivons.
Wow, Sébastien à un tout-inclus ? Eh oui, réputation ou pas, mythe ou pas, c'est ici que je me laisserai gâter pour la prochaine semaine.
Pendant que partout sur la planète les insurgés occupent pour un monde plus viable, je mets les pieds dans cette bulle artificielle... Bin oui.
C'est une chance unique dont je voulais profiter lorsqu'elle se présenterait et c'est maintenant. Une expérience sociologique comme disait l'hôte à Oaxaca. Je vais pouvoir avoir tellement de réponses à tellement de questions.
Moi qui vit pour les expériences, je vais en vivre une autre ici. Et je compte la vivre à fond, toujours à la Sébastien.
Il ne me reste qu'à trouver comment je pourrai prendre avantage de la situation, monétairement parlant ou pas, surtout quand je ne consomme ni de viande ni d'alcool. Un tout-inclus, ça doit bien s'exploiter quelque part.
Fait important suite à un premier tour du buffet principal : je crois que je vais flancher le temps d'une semaine par rapport à ma zéro consommation de crème glacée en deux ans... c'est qu'il y a une machine à crème glacée molle libre-service, ce qui veut dire que je pourrais me faire mes propres cornets à ‘crème glacée molle ! Un rêve d'enfant.
L'objectif du premier jour déjà atteint : trouver des patates frites, du ketchup, d'la pizza, et savourer. J'ai trouvé plus...
Voilà, ma semaine de thérapie commence. C'est aussi aujourd'hui qu'arrivent ma nouvelle carte de crédit, ma nouvelle carte de débit ainsi que mon nouvel appareil photo, sans compter les autres surprises du Québec. Pas pire comme médication…
Restez brancher pour plus d'histoires...
saloute
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PS. « Attendre l'approbation de quelqu'un, c'est devenir son prisonnier.» (traduction libre de Lao Tsu)
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