mardi 25 octobre 2011

J’t’à boutte !

Dodo la veille : À 6 par terre dans le salon pendant que les autres font le party bruyamment d’ l’autre bord du rideau.

Nonon, ce n’est pas Geneviève-Anaïs qui m’énerve, malgré ce que vous auriez pu penser. Elle se débrouille même plutôt bien de ce côté et sa présence m’est très positive.

Ce n’est pas la fin du monde non plus, simplement que tout est ‘dull’ à mes yeux.

C’est que depuis quelques temps, plusieurs détails me donne l’impression de ne pas être maître de mon présent. J’ai souvent l’impression de subir des événements qui sont créés par moi, mais non voulus. Y’a toujours un stress, un doute, une petite rage intérieure qui fait que grrrrrr, j’ai hâte de reprendre le dessus sur mon monde. Ce ne sont que des détails et ces détails peuvent même être entourés de beauté.

Mais… ‘me semble que ça fait beaucoup de détails. En partant de Puerto Escondido, je l’ai dit, c’était difficile de se remettre dans le beat du voyage. Et depuis ce temps, ça a aussi été mentionné sur le blogue plus ou moins subliminalement, je vis sans appareil photo ni portefeuille. Le premier ne fonctionne plus pour une conne raison et le deuxième a été perdu quelque part, un jour inconnu. Ma garantie prolongée n’agit pas comme je le voudrais et je ne sais pas quand je recevrai mon nouveau permis de conduire.

Malgré le manque d’enthousiasme à Tuxtla, la grande ville sans attrait et remplie de magasins, on a pu être productif techniquement.

Mais… l’autre jour, en arrivant à San Cristobal, un message m’attendait disant que j’avais oublié des choses à Tuxtla. C’est ben poche ça ! Il a donc fallu retourné sur nos pas pour aller chercher des accessoires que je n’avais pas été assez fin de ramasser parce que je n’ai pas fait un dernier tour avant de partir. Bravo.

Là, j’ai pu agir pour réparer mon erreur et on a continué notre journée telle que prévue. Je peux voir la lumière au bout du tunnel.

Mais… aujourd’hui, ok on part de San Cristobal vers Palenque et c’est 5h de route pour faire 200 km. Dans un premier temps, c’est difficile pour Geneviève-Anaïs et c’est de ma faute si elle doit subir ça puisque je n’ai pas mon permis de conduire. Deuxièmement, avec ces routes qui brassent l’estomac, je deviens un zombie en n’étant pas trop conscient de mon environnement. Rien pour aider mon état d’esprit.

Le dit boutte, c’est ce soir… En retournant à la voiture, j’ai vu qu’un pneu était à plat. :( Un autre détail qu’il faudra gérer à partir de demain.

Voilà, c’était le blogue dont il faudra se souvenir lorsque les péripéties couleront mieux.

Et hey, je suis au Mexique, je vais voir les ruines de Palenque dans la jungle demain, je dors dans la tente deux nuits de suite, je mange des avocats tous les jours et les étoiles sont magnifiques ce soir. Comment me plaindre ?

Mais… écrire ce blogue me remet dans le mood, pis en plus, tout est perçu avec un filtre négatif. À commencer par ce blogue qui ne vaut pas d’la ch’noutte. J’t’à boutte ! Peut-être que quand je pourrai prendre des photos de moi-même et/ou parlerai espagnol, le sourire dément me reviendra. :)

J’attends le temps. Il faut juste que mon cerveau se remette en marche et que je sois allumé. [Claquements de doigts.]
Me faut-il encore du repos ? Un tout-inclus peut-être ? On s’en reparle.
Tk, pour le moment, je vais aller manger mes émotions.

Bonne nuit.

saloute
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PS. « A cyclist enjoys a level of fitness equivalent to 10 years younger than the rest of the population. »

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