lundi 30 janvier 2012

Choco-bananos

Dodo la veille : Sur le matelas simple collé sur le sommier.

Tout a commencé alors qu’on faisait du WWOOFing au Bélize. En revenant du marché de Punta Gorda, nos hôtes nous avaient apportés une surprise glacée qu’on a dégustée avec plaisir et curiosité. Il s’agissait d’une banane gelée trempée dans le chocolat. Le produit était d’autant plus attirant puisqu’il venait sans emballage et était fait maison. Tout de suite, on a su que c’était quelque chose de spécial et on l’a d’autant plus apprécié parce qu’on croyait que c’était peut-être notre seule chance de manger une telle gâterie. Par contre, en allant nous même à Punta Gorda, nous avons eu le plaisir de rencontrer LA madame qui vendait son produit original qu’elle appelait ‘Coco-Bananas’. Wow, 1Bz$ pour une banane gelée trempée dans le chocolat et le coconut ! Tout de suite, on a dit oui et on a dégusté la chose en pensant qu’après cette fois, on n’en remangerait vraiment plus. Mais non, quelques jours plus tard, alors qu’on faisait notre marché à San Ignacio, on a vu une autre madame, glacière à la main, qui vendait elle aussi des bananes glacées trempées dans le chocolat. Cette fois, c’était 0,50Bz$ pour une banane ordinaire et 1Bz$ pour celle avec peanuts. Bien sûr, à ce prix là, on a pris la banane pimpée.

En arrivant à Flores (Guatémala), c’est là qu’on a compris que le ‘produit original’ de la madame de PG n’était pas si original que ça. En effet, il devenait de plus en plus courant de retrouver, dans les ‘tiendas’, ce qu’on appelait encore des Choco-Bananas, parce qu’on n’avait pas encore compris qu’au Guatémala, des bananes ce n’est pas des ‘platanos’ comme au Mexique, mais bien des ‘bananos’.

Ensuite, pendant nos deux semaines d’immersion à San Jose Petén, on est devenu des vrais adeptes des Choco-Bananos. Chaque jour, en après-midi, Sébastien et moi se rencontrions pour aller prendre notre dose quotidienne de sucre. « Hasta manana ! » qu’on disait au monsieur qui nous servait la chose à même son congélateur personnel. En effet, c’était dans une maison privée où on s’y rendait par un escalier étroit et irrégulier caché entre deux autres maisons que se vendait les Choco-bananos. On en aurait mangés tous les jours si le monsieur n’avait pas eu des problèmes de production compte tenu du nombre de ventes anormalement haut durant notre passage dans le village. Après San Jose, c’est dans des maisons privées avec affiches « Hay Choco-Bananos » qu’on se procurait notre péché mignon. Aussi, quelque part entre-temps, on a remarqué que se vendait dans les super-marchés, le nécessaire pour faire soi-même ses Choco-bananos.

Après en avoir mangé toutes les fois qu’on en a vus, on a finalement eu droit à notre buffet à volonté. Cette semaine, alors qu’on avait notre maison privée à Santa Rosa de Copan, on en a profité pour faire nous-mêmes nos Choco-Bananos. Des bananes dans le congélateur, du chocolat fondant sur le feu, tout ce qui manquait, c’était des bâtons, mais pas de problème ! « On pourrait prendre des spaghettis… » Bon, l’idée des spaghettis n’était pas super bonne parce qu’ils cassaient à rien et laissaient un petit bout croustillant, mais les Choco-Bananos, eux, étaient délicieux ! En plus, on a pu les partager avec nos nouvelles amies.

Mais après une semaine à manger du sucre en quantité illimitée, ça risque d’être difficile de se sevrer…

Sur ce, je m’en vais chercher ma dose.

À bientôt !
xx

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