Dodo la veille : Dans une nouvelle année.
Bonsoir.
Je prends de mon peu d’énergie pour écrire un peu avant d’aller dormir.
Aujourd’hui, c’était notre dernier cours d’espagnol et je n’ai pu le compléter : « Ça commence ben mal l’année » qu’a dit mon prof, comme pour m’encourager.
C’est que hier, le 1er janvier, a été une journée assez remplie en action et mon alimentation a été pas mal chamboulée. En commençant par un déjeuner tard qui fait que je suis déjà plein lorsque vient le temps du dîner, suivi par deux fêtes d’enfants où on me sert des tostadas aux betteraves avec le gâteau. Pour finir, j’ai mangé juste un peu chez la grand-mère (parce que j’ai de la misère à dire non) juste après avoir dit non à ma mère d’accueil pour le souper qu’elle m’offrait en option.
Les tostadas aux betteraves, je ne sais pas si ça fait parti de la tradition, mais c’est ce qu’on m’a servi comme option végétarienne le 31 en soirée et le 1er pour dîner, alors j’en ai eu plein l’estomac. Pis le fait de manger du sucre (absent de mon alimentation des deux dernières semaines) en alternance avec les tostadas, j’pense vraiment pas que ça a aidé. Tk, quand j’y pense maintenant, ça me lève le cœur. Tout comme le jus de fruits chaud qu’on m’a servi comme dessert. Hrrrrrk. Le positif, c’est que je peux maintenant en parler sans me vider l’estomac par la bouche, alors que ce n’était pas le cas plus tôt.
Oh wow, c’est hier soir que tout est sorti. Si vous aviez vu le contenu du sac. J’étais très content de la grandeur du vieux sac à pain choisi pour l’occasion, et aussi de l’étanchéité de celui-ci. Tsé se vider… quand ça te sort aussi par le nez parce que la bouche ne peut pas répondre à la demande.
Voilà, ça m’a amener à me ‘réveiller’ ce matin tout à l’envers avant de partir pour l’école sans déjeuner. Suite aux incidents qui faisaient de l’écho dans l’école, je suis revenu chez moi plus tôt que prévu pour monopoliser le divan avec mon oreiller et mon sac de couchage. Le tout, en regardant, entre mes mini-siestes, des bouts de films, de nouvelles, de romans-savons et de clips vidéo.
Y a-t-il quelque chose de pire en voyage que d’être malade?
Geneviève-Anaïs est passée entre ses engagements pour me donner la meilleure médication qui soit lorsqu’on est malade, en voyage ou pas, le contact humain. Merci pour m’avoir toucher fermement sous les pieds. Sinon, la famille était à mon service et toujours là pour suivre l’évolution de mes symptômes.
Ça a fonctionné car je peux écrire à l’ordi, j’ai fini par pouvoir manger presque deux assiettes de légumes cuits mous dans ma journée, je n’ai pas vomi de l’après-midi et j’ai pu ingérer plein d’eau pour me garder hydrater après que ma ‘maladie’ ait évolué vers la diarrhée.
C’est plate parce que je n’ai pas pu profiter de ma dernière journée dans la famille pour m’engouffrer de binnes noires et de tortillas, ou pour exécuter ce que j’avais prévu comme visiter ma première famille, faire du lavage ou finir de lire les 4 derniers chapitres (de 23) du manuel d’espanol prêté par la famille. Le positif : tout se passe au niveau de l’estomac, alors ma tête, mon nez et ma gorge sont corrects, et j’ai pu me faire du thé avec des feuilles de plantes médicinales cueillies suite aux conseils des locaux.
Pour le moment, je trippe à penser que c’est rendu à être juste une petite diarrhée et que ça devrait être correct pour demain lorsque je reprendrai la route avec Geneviève-Anaïs pour je ne sais où.
C’est ça, en ce soir du 2 janvier, musique dans les oreilles et bol à côté de moi juste au cas, je dis bonne nuit.
saloute
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PS. « Peut-être qu’il faut s’enfuir loin de son passé, toujours partir afin de mieux se retrouver. » (-Les Respects)
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