lundi 23 janvier 2012

Trouble de la personnalité

Dodo la veille : Chez Oksana, Santa Rosa de Copan

J'ai été malade la semaine passée... ben oui, encore ! Par chance, c'était moins pire que la dernière fois. Ça ressemblait à un p'tit rhume agrémenté d'allées et venues aux toilettes plus fréquentes. Le seul gros inconvénient qui en est ressorti, c'est que j'ai eu la brillante idée de donner ma maladie à ma co-voyageuse. Mais bon, c'était plus fort que moi, c'est tellement naturel pour moi le partage.

Geneviève-Anaïs a décidé de faire les choses en grand, sûrement dans l'idée d'avouer (enfin !) que c'est vraiment elle qui a TOUT LE TEMPS tout. Ou encore, peut-être était-ce une façon de me faire payer pour une faute que je n'ai pas commise puisque je suis un excellent co-voyageur... Tk, ce qui est sûr, c'est que je me suis bien occupé d'elle ! J'm'« en occupe bien de [mes] filles [moi] », comme l'a dit ma maman, qui a tout-à-fait raison, quand je l'ai appelé pour lui demander conseil sur la maladie de Geneviève-Anaïs.

C'est la première fois que j'ai vraiment pu sentir la fièvre chez quelqu'un d'autre. C'est fou ! Tu sens que le corps est plus chaud, tellement chaud que ça transperce les vêtements et les couvertures. Le plus fou, c'est de voir les frissons sur la personne qui grelotte alors que son corps est bouillant.

J'ai donc passé au moins deux jours et surtout deux nuits à faire des allées et venues à la voiture sans-nom pour répondre aux caprices de Miss Geneviève-Anaïs (hey, ça rime !). Mais je ne l'ai pas pris comme des caprices, je savais qu'elle était vraiment malade, alors j'ai été à la hauteur des besoins. Avec mes bons conseils, mes « est-ce que je peux faire quelque chose pour toi », mes techniques du tonnerre pour qu'elle ait toujours des débarbouillettes froides à porter de mains, mes traitements chocs dans la piscine, mes détours par la pharmacie, mes contacts humains, mes petites gâteries et surtout, avec ma présence, je l'ai sauvée.

Ah oui, et même si à cause d'elle, on a traversé deux jours en retard au Honduras et qu'on a payé une nuit de plus dans la chambre d'hôtel la plus chère du voyage, je ne l'ai pas fait sentir coupable et je suis resté souriant.

C'est ça, si j'étais elle, je me dirais « Merci Sébastien ».

salou...... oups, est-ce que j'ai le droit d'écrire ça moi ?? C'est bin beau se prendre pour quelqu'un d'autre, mais pas au point de lui voler ses 'trademarks'...

;)

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