Dodo la veille : De retour sous la tente, Lanquin.
On se retrouve maintenant à Lanquin, un petit village qui surgit après 11km (1h !) de garnotte à partir de la grand’ route. On dort à un ‘backpacker’ que je ne saurais comment décrire tellement le feeling est ambigu. C’est vraiment chic et sur le bord de la rivière avec plus que les services de base tout en demeurant économique. Ça attire tous les types de visiteurs, des dreads à la cravate/sacoche. C’est le genre de place où le monde vient sans même vraiment avoir l’intention de connaître le village. C’est un peu comme un tout-inclus si on le veut : isolé du village, beau et rustique et où tout est accessible sur le site pour le voyageur. La cabana en matériaux naturels, le restaurant au menu varié, le bar, l’aire commune, les activités guidées, l’internet, la buanderie, le sauna, les jeux, etc. Le tout dans un environnement ouvert et où le paysage prend le dessus.
Y paraît que c’est le genre d’endroit où les gens restent pris, mais au départ, tout le monde vient avec un objectif en tête, soit de visiter Semuc Champey, peut-être le plus bel attrait visuel au Guatémala. Tous les jours, les nouveaux arrivants mettent leur nom sur la liste pour le tour guidé du lendemain, et ils sont ramassés à 9h pour aller vivre ‘la plus belle expérience de leur vie’ et ce, pour la modique somme de 165 Quetzals.
Nous aussi, c’est pour ça qu’on est ici, mais pas vraiment. Alors là, notre tente se trouve sous un palapita et, en attendant, on profite des commodités, surtout quand la madame nous offre de terminer ses nachos végétariens après en avoir mangés seulement le tiers tellement la portion est grande. On chill aussi entre deux parties de ping-pong, sport dans lequel Geneviève-Anaïs, comme je lui ai si gentiment dit après un échange de 4 coups, bat de beaucoup sa moyenne d’habileté de tous les autres sports. On pensait aussi qu’on allait être à court de nourriture à cause de l’isolation de l’endroit, mais non, c’est un village comme les autres, sauf que les gens ne parlent pas espagnol.
C’est demain qu’on visitera Semuc Champey après avoir essayé de nous y rendre en voiture aujourd’hui. Pris d’une force de sagesse, nous avons décidé de rebrousser chemin un peu avant la moitié du trajet et de payer pour du transport demain étant donné l’état de la route. 30 Quetzals par personne, ce n’est pas si cher payé pour la tranquillité d’esprit et l’évitement du potentiel endommagement de la voiture et de nos personnes une fois déboulées en bas de la montagne.
Ok, Geneviève-Anaïs veut encore que j’aille jouer au ping-pong parce qu’elle pense qu’elle peut me battre après qu’une fois, elle se soit rendue à 9 points. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle va être 'rackée' demain...
saloute
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PS. « One man’s trash is another man’s treasure. »
Et ce que tu ne savais pas, c'est que j'allais te battre dès la première partie après que tu aies fini d'écrire ce blogue. C'est bien fait la vie non ?
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