jeudi 22 novembre 2012

La suite...

Hey, je sais que c'est méga tard, mais ce qui peut être vu comme la suite-mais-pas-vraiment du Roadtrip dans les Amériques peut être lu ici.

C'est ça, bonne lecture.

saloute

vendredi 31 août 2012

Snif-Snif

Dodo la veille : Grand lit confortable avec filet, Bambu Guesthouse, Panama

La voiture sans-nom est vendue !!!!

« on l'a vendu a yves Seguin qui reste a cote de Mme Cecile Renaud juste au debut du 4 voies, c'est pour un de ces petit-fils, en ce moment l'auto est chez Gaetan au garage, il a fait change de pare-brise avant »

Merci maman-papa / Luc et Louise.

dimanche 5 août 2012

Nouveau départ

Dodo la veille : Sur les sofas de Geneviève Lamarche

Oui-oui, après seulement deux mois (exactement !) au Québec à revoir famille et amis, travailler au marché Atwater, se déplacer à vélo, vivre la vie Montréalaise, apporter notre soutien au mouvement social, re-sous-louer un appartment, nous prendrons l'avion demain matin pour le Panama. Là-bas, nous gérerons un Guesthouse (style Bed&Breakfast) le temps de trois ou quatre mois dans les Caraïbe pendant la saison morte.

Ça marque officiellement une fin pour ce blogue. La prochaine aventure pourra être lue à une autre adresse virtuelle ou vécue en nous rendant visite ici : Bambu Guesthouse, Puerto Lindo, Provincia de Colon, Panama. Pour un avant goût : www.panamaguesthouse.com.

La voiture sans-nom est toujours à vendre si vous êtes intéressés.

Bonne nuit.

saloute
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PS. « Être sédentaire, c'est dans 'tête qu'c'est dangereux man ! » (Loco Locass)

jeudi 7 juin 2012

FYI

Dodo la veille : Lit confortable de la chambre d'amis à Luskville, Québec

En attendant les derniers blogues entre le Guatémala et le Québec, sachez que nous sommes arrivés en terre québécoise hier après-midi.

Au plaisir.

samedi 2 juin 2012

Se réhabituer

Dodo la veille : Au Mexique !!!

Quelques différences nous ont frappés dès nos premières heures suivant notre retour au monde ‘civilisé’ :

- Rouler 90 km/h et ne pas sentir la voiture sans-nom
- Avoir des indications claires pour les routes
- Pas de poubelle dans les toilettes pour mettre le papier
- Boire l’eau du robinet
- Laisser nos choses dans la voiture
- Voir des ‘Rest Area’
- Rouler derrières des voitures qui ont deux lumières qui fonctionnent
- Se faire arrêter parce qu’on a juste une lumière qui fonctionne
- Ne pas prononcer les ‘v’ comme des ‘b’
- Détecteur de mouvement : la toilette flush trois fois pendant que tu y es, et le robinet ne coule pas quand tu viens pour te laver les mains
- Ne pas devoir apporter son propre papier dans les toilettes publiques
- Essense libre-service
- Respecter le code de la route et faire ses ‘stops’
- Manger des pommes et des pêches au lieu des mangues et des papayes

Difficile de savoir si on s'en est ennuyé ou pas, mais, chose certaine, c'est qu'il faudra s’y réhabituer pour le temps que ça durera.

« God bless America ! »

Statut

Dodo la veille : Sur un matelas gonflable.

Ça aurait été bien de le publier là où il allait, mais la connexion internet n'était pas assez forte pour notre ordinateur lent, alors... j’imagine que ça lui donne l’opportunité de se retrouver ici :

« Wi-fi dans une halte routière au Texas !!! Ca y est, on a passé la frontière. Les routes font qu'il n'y a plus de problème apparent avec la voiture. Maintenant, c'est un travail de patience jusqu'à la maison. À bientôt maman-papa. »

saloute
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PS.

jeudi 31 mai 2012

Check-point

Dodo la veille : Camping juste au nord de Veracruz à La Mancha

Ciuadad Valles selon Lonely Planet : 
Ciudad Valles sommeille sur les berges du large Rio Valles, quasiment à mi-chemin de Monterrey et de Mexico. Ville-étape commode pour les automobilistes, au croisement entre la route 85 (la Panaméricaine) et la route 70 (qui va d'est en ouest de Tampico à San Luis Potosi), elle constitue aussi une bonne base pour faire du rafting ou des randonnés jusqu'aux grottes et aux cascades de la belle région de la Huasteca.


C'est ce qu'on peut lire dans notre nouveau guide de voyage obtenu lors d'un échange au Guatémala en décembre dernier. Avec notre retour précipité, on ne l'aura finalement pas utilisé... cette fois-ci.

Depuis le Guatémala, on a roulé, roulé et roulé en sachant que Ciudad Valles était la destination, notre prochain arrêt. On a finalement moins visité que prévu, bien qu'aucune visite n'était vraiment prévue. Je nous voyais simplement tourner autour afin de voir ce qu'on pouvait avant de rentrer à la maison, sauf qu'une fois qu'on a commencé à rouler, un nouvel état d'esprit s'est imposé à nous et les détours nous apparaissaient soudainement comme une perte de temps puisque l'objectif était de rouler vers le nord.

Après 9h de conduite à m'en faire une grosse jambe, nous voilà en 3 jours là où nous pensions être en 7. Chaque kilomètre nous a mené plus près de Ciudad Valles, la principale motivation pour rouler plus d'heures que nécessaire chaque jour. Pour notre dernier arrêt au Mexique, on dort chez Adolfo et Soraya, le même endroit que notre premier arrêt dans le sens opposé il y a un peu plus de 9 mois. On peut être nostalgique en lisant le blogue du 31 août.

Ici, le plan est de prendre une journée de repos demain pour se préparer à ce qu'on considère comme la grande étape : la conduite dans le nord du Mexique et le passage aux États-Unis. Ça implique de cuisiner et jaser avec nos hôtes CouchSurfing, question de décompresser un peu. Sinon, notre liste de choses à faire comprend : changement d'huile, appeler assurances-desjardins, imprimer la confirmation d'assurances, imprimer la loi mexicaine pour les touristes qui restent moins de 7 jours, parler avec les locaux pour choisir la frontière à traverser et noter le chemin pour s'y rendre, appeler Joce pour parler de mécanique, acheter une presse à tortillas, faire le plein d'essence, etc.

Un point important pour commencer notre productivité ce soir, c'est la douche. Je m'aperçois que, pendant ce voyage, je n'ai jamais eu autant besoin d'une douche que quand je conduisait. C'est simple, on baigne dans notre sueur. On verra comment ce sera aux États-Unis, mais je pense que la douche que je m'apprête à prendre sera la dernière avant les douanes canadiennes. Bonn 'Chan aux premiers receveurs de câlins. Ceci dit, la douche m'appelle.

À bientôt plus que jamais.

saloute
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PS.

mercredi 30 mai 2012

C'tu ça qu'on appelle un roadtrip ?

Dodo la veille : Camping au Mexique pas loin du Pacifique

Mettre l'alarme à 6h, se lever à 6h45, ingérer une portion de gruau juste parce qu'il faut manger, partir à 8h et conduire avec nul autre but que d'avancer le plus possible en baignant dans sa sueur.

Arrêter, comme seule pause, pour mettre de l'essence, vérifier l'air dans les pneus et le niveau d'huile, en profiter pour faire pipi et peut-être changer de conducteur. Sinon,  s'arrêter seulement pour demander des directions. Ensuite se sentir étourdis en sortant de la voiture par cause de sevrage, mais ça tombe bien puisque c'est justement pour aller acheter de la bouffe.

Stresser à penser si la voiture va se rendre. Prendre les routes payantes (en pesos, 98 + 163 + 77 + 46) pour sauver du temps (mais pas de l'argent) et ménager la voiture (pas qu'elles soient si belles, mais plus rapides et surtout sans tope).

Changer les plans à qui mieux-mieux et développer tous les scénarios possible.

Être ralentis par beaucoup de construction, une police, seulement un barrage de l'armée et des feux de circulations qui usent la 'clutch' lorsqu'il faut passer au travers de la grande ville.

Se trouver un endroit pour camper très facilement dès qu'on se discipline à arrêter après ne pas avoir eu la motivation d'interrompre notre route pour internet ou le téléphone, ce qui nous amène une histoire pour finir notre journée.

HISTOIRE

Tk, on est sorti de la saison des pluies, je peux vous dire ça. Que de beaux nuages fluffys flottent dans un ciel bleu alors que les journées continuent d'allonger. Pis là, ce soir, c'est même la lune qui éclaire notre chemin.

Finalement, y'a beaucoup de 'road', mais je ne suis pas certain pour le 'trip' de la manière qu'on utilise le terme en français. C'est tout le contraire en anglais parce que pour se déplacer, on se déplace. C'est quand même spécial comment, en français, on utilise un terme anglophone qu'on a agrémenté d'une connotation moins descriptive et plus festive.

En lien avec l'absence de plaisir, y parraît que je ferais de l'anxiété selon Miss Bacc en Sciences Humaines, alors c'est ce que je vais aller continuer de faire.

saloute
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PS.

mardi 29 mai 2012

Roman-savon (lire : Je suis dans ma bulle)

Dodo la veille : Au frette, chacun dans son lit simple, Casa Argentina

C'est hier qu'on devait traverser au Mexique, mais un petit pépin avec la voiture nous a fait repousser le grand départ d'une journée. On s'attendait à une grosse journée et comme de fait, ça en a été une.

Ça a commencé vers 5h45, alors que je n'arrivais plus à garder les yeux fermés après une nuit où ils ont été longtemps ouverts. Incapable de bouger, j'attendais que l'alarme, planifiée à 6h00 (à l'heure pile parce que ce n'était pas moi qui l'avait mise), réveille mon co-voyageur. Moins de 5 minutes plus tard, donc 10 minutes avant l'heure fatale, Sébastien ouvrait les yeux et était debout en moins de 2. La frontière se situant entre 1h30 et 3h00 de route d'où nous étions, nous avions planifier partir à 7h00.

Tels des gens à leur affaire, nous étions dans la voiture à 6h55, prêts pour une longue journée de transport. Jusque là, à part le manque de sommeil, mon rhume ne m'achalait pas trop et j'avais l'impression que ma journée ne serait pas trop pénible. Erreur !!! Avez-vous déjà essayé de passer de 2330 mètres d'altitude jusqu'au niveau de la mer en étant congestionnés ? C'est que quand t'as les sinus bloqués, ça l'air que l'air se rend moins bien dans les oreilles et que tu ne peux donc pas égaliser la pression changeante. Outch !!! À un certain moment, même si le Guatémala nous offrait peut-être un de ces plus beaux paysages (et ce n'est pas peu dire, car il y en a des beaux !), j'ai dû demander à mon co-voyageur de s'arrêter d'urgence en croyant que mes oreilles allaient exploser. La pause n'ayant rien changée après 4-5 minutes, nous repartions en me disant qu'au pire, ça ferait encore mal, mais que sûrement rien de plus grave ne pouvait arriver. Comme de fait, à part ne rien entendre à l'extérieur de ma bulle, avoir l'impression de porter les bouchons que je mets pour dormir et entendre ma voix grave en écho quand je parle, rien n'est arrivé, sauf peut-être quelques douleurs aigues mais brèves qui me suivent encore jusqu'à ce soir.

Le vrai problème c'est que quand quelque chose te dérange constament, tout le reste devient plus difficile à supporter. Par exemple, lorsque tu ne trouves pas le bureau où faire le permis d'importation temporaire de ton véhicule parce que celui-ci se trouve à 20 minutes de la frontière et n'est nullement indiqué, ça te stress plus qu'à l'habitude. Et quand, en arrivant au-dit bureau le monsieur se rend compte que ton certificat d'immatriculation est expiré depuis la fin février et ne veut pas te laisser passer, tu le prends un peu plus mal que normalement. Et quand tu dois conduire (ou te faire conduire) quelques minutes dans une nouvelle ville et ce, sans permis pour la voiture, tu as peur de te faire arrêter. Et quand, une fois rendu au café-Internet que tu cherchais pour faire imprimer la copie scannée de ton nouveau certificat d'immatriculation que ta mère a si gentiment payé pour toi, ta clé USB ne fonctionne pas pour, bin tu as envie de pleurer plus rapidement qu'à l'habitude. Mais bon, comme tout finit toujours par s'arranger et que nous sommes présentement au Mexique avec tout (ou presque) nos papiers légaux, ce n'est pas si mal. J'ai dit presque, parce qu'après l'épisode du permis, nous avons été se falsifier des faux papiers d'assurance afin d'être en règle (ou d'avoir l'air en règle) devant les policiers potentiels. Là, malgré que je n'entendais toujours rien, j'ai eu du fun à voir comment c'était facile de changer les dates sur des papiers envoyés en format PDF.

Après avoir fait tout nos vrais (et faux) papiers, il ne nous restait plus qu'à conduire assez longtemps pour qu'on ait l'air d'avoir avancer, ce que Sébastien a fait sans ronchonner, alors que je me plaignais encore de mes oreilles. Faut croire qu'il a bien fait ça parce que nous avons maintenant passé la limite psychologique des 5000 kilomètres. 5000 kilomètres, c'est ce qui nous sépare encore du Québec. C'est énorme, mais ça nous parraît si près. 5000 km, ça se fait facilement en 4 jours sur nos routes, mais avec le Mexique, on se donne une marge de manoeuvre de deux semaines. Donc, dans deux semaines, je ne dormirai pas dans une tente comme je le ferai ce soir. Je ne mangerai pas non plus des mangues que j'ai ramassé par terre plus tôt dans la journée. Et, il y a de bonnes chances que je ne me baignerai pas dans le Pacifique comme je l'ai fait tantôt. Mais, dans deux semaines, je reverrai tous ces gens que j'aime que je n'ai pas vue depuis 11 mois. Et j'irai sûrement manger du St-Hubert ou de la poutine ou pourquoi pas les deux. Et dans deux semaines, si les circonstances me le permettent, j'irai me promener dans les rues de ma belle Montréal en frappant haut et fort sur ma casserole pour montrer à certains à quel point je suis fiers d'eux et aussi pour afficher mon dégoût de certains autres.

Ah oui, pis dans deux semaines, j'espère que je n'aurai plus les oreilles bouchées parce que là, ça fait environ 12 heures et c'est gossant ! Mais bon, au moins,  je n'aurai pas besoin de mettre mes bouchons pour dormir !

Moment de décompression

Dodo la veille : Une nuit de plus au Guatémala

Ça y est, c'est fini l’Amérique Centrale parce qu'à partir d’aujourd’hui, on est de retour au Mexique !!! Premier objectif atteint. À la fin de notre journée, on se retrouve à 5000 km de la maison. Deuxième objectif atteint également.

« 5000 km, ça use ça use, 5000 km, ça use-ra nos pe-neus. » En espérant que ceux-ci nous rendent justement à destination parce qu’ils sont pas mal s’a fesse, tout comme la voiture et ses bobos. Parlant de bobos, après avoir dit à tout le monde qu’on partait lundi, nous avons dû à mardi pour quitter Xela en raison d’un pépin découvert dimanche.

Pour en revenir à la décompression, on est finalement parti des montagnes froides et pluvieuses et on a retrouvé, et la chaleur, et la plage. Je m’y serais baigné plus longtemps si ça n’avait pas été de la tombée de la nuit qui approchait et qu’il fallait se trouver de quoi manger au village. Même chose pour la douche qui m’a peut-être aider à identifier un monde préféré : c’est quand tu peux prendre ta douche avec l’eau ‘froide’ du lieu pis que c’est confortable. Ça faisait du bien et j'y serais resté plus longtemps. Pour notre première nuit au Mexique, prise 2, on s’est trouvé un terrain de camping. Wow, la dernière fois qu’on a fait du camping remonte à des semaines, voire des mois qu’on n’a pas fait de camping. C’est comme retourner dans un confort, le cocon qu'est la tente. C'est bien pour finir cette journée.

Geneviève-Anaïs a sûrement déjà parlé de la journée, de la frontière et tout... mais voici une petite récapitulation juste au cas : - on est parti à 7h - la route jusqu’à la frontière était montagneuse en masse et on est descendu en altitude - bye Guatémala et bonjour Mexique sans tracas à part devoir laisser quelques aliments derrière - ça se complique un peu quand il faut trouver où le permis est émis - lorsque trouvé, le monsieur n'accepte pas notre certificat d'immatriculation expiré - on a dû aller en ville, trouver un café internet et faire imprimer la version scannée du nouveau certificat d’immatriculation - il nous manquait juste les assurances, alors on a gossé de quoi à la prochaine ville où on a pu trouver internet - il nous restait à rouler et décider où dormir.

Faque on se retrouve au Mexique avec un permis, des assurances et même un certificat d'immatriculation à date. Pis il nous reste tout juste 5000 km à parcourir en sprint, alors on peut qualifier ça d’une bonne journée.

Il nous reste juste à ‘dealer’ avec l’armée qui nous a passé au peigne fin lors d’inspections totales deux fois aujourd’hui. C’est toujours un petit stress de les voir chercher tous les racoins même si on sait qu’on est ‘propre’. C'est la police qui peut gosser un peu plus parce que ses membres peuvent se servir de plusieurs angles pour nous arnaquer, mais aucun nous a arrêté aujourd'hui Il faut dire qu'il pleuvait, alors ils restent cachés dans ce temps-là. Ça va venir, on le sait.

Ok, c'est l'heure du dodo pour être prêt à rouler vers on-ne-sait-trop-où demain. Quelque part vers le nord...

Bonne nuit.

saloute
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PS.