dimanche 27 novembre 2011

Conduire au Mexique

Dodo la veille : Crooked Tree Lodge

Ok, c’est le temps des blogues qui ont tardé ça d’l’air. En voici un qui aurait pu être écrit il y a 2 mois, mais que je fais maintenant.

Alors voilà, l’autre jour je conduisais sur une belle route, ce qui arrive rarement et je me suis entendue penser : « Wow la route est belle, on s’croirait au Québec ! » … c’est là que je me suis rendue compte que mes standards de qualité en ont pris un coup. Voici une introduction au merveilleux monde de la conduite automobile dans cet autre pays.

Conduire au Mexique c’est :
- S’habituer à ne pas regarder les limites de vitesse parce que quand tu les respectes, c’est dangereux
- Devoir trouver son chemin sans pancarte
- Savoir que, s’il y a une pancarte, elle n’indique pas nécessairement le bon chemin
- Se faire indiquer « X ville – 117 km » 5 minutes après avoir vu « X ville – 92 km » et 5 minutes avant de voir « X ville – 35 km ».
- Payer 12 pesos pour passer sur une route en vraiment mauvais état
- Passer une vingtaine de topes (dos-d’âne) par jour.
- Voir un panneau indiquant un topes alors qu’il n’y en a pas
- Passer de 80 km/heure à 10 km/heure en appuyant sur les freins comme un malade parce que rien n’indiquait qu’il y avait un topes.
- Voir un panneau 90 km/heure à coté d’un topes.
- Avoir le choix entre la route payante (Cuota) ou la route gratuite (Libre), c’est-à-dire avoir le choix entre rouler pendant 2 heures ou pendant 6 heures pour se rendre à la même place.
- Se faire vendre toute sorte de chose en ralentissant pour un topes
- Trouver que rouler 90 km/heure c’est vraiment rapide
- Se faire arrêter par la police ou passer un poste militaire fréquemment
- Voir quelqu’un mettre son clignotant vers la gauche sur une route à une seule voie et apprendre plus tard qu’il t’invitait à le dépasser
- Déduire que si une route est belle, c’est parce qu’elle est tellement fraîchement faite qu’elle n’a pas encore de ligne.
- Se faire poursuivre par des chiens qui essaient de manger des morceaux de bumper
- Ne jamais s’arrêter à un Stop (Alto), sauf s’il y a un topes
- Accélérer dans une zone de construction parce que la route est plus belle qu’ailleurs
- Suivre le trafic pour savoir quelle vitesse rouler, mais ça, c’est quand tu es capable de le rattraper.
- Ne pas rouler la nuit à moins d’avoir envie de faire du sport extrême

Voilà, c’était un petit aperçu de ce que le Mexique en voiture nous a fait vivre. Maintenant, on est rendu au vrai test parce que le Mexique, c’est encore en Amérique du Nord et le réseau routier est supposé être meilleur que dans les pays d’Amérique Centrale. Nous allons voir ce que l’avenir nous réserve !

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