mercredi 2 novembre 2011

Mon irréalité

Dodo la veille : Avec ma serviette en forme d’éléphant comme toutou.

Avant de partir pour mon deuxième déjeuner, je prends ces quelques minutes pour écrire ce blogue sur la journée d’hier. Si je ne le fais pas tout de suite, je vais oublier car, croyez-moi, nous sommes stimulés de toute part.

Avant de commencer, faisons une mise-à-jour sur mon absence d’esprit : j’ai maintenant perdu ma bouteille d’eau, mon autre bébé qui en était peut-être à sa septième et dernière vie. Je réussis à surmonter la peine quotidienne assez facilement pour le moment, ayant tout ce que je demande à portée de main, mais on verra à quoi ressemble la vie la semaine prochaine, sans ma bouteille qui me suit partout depuis 3 ans et 10 mois.

Dramatisation réaliste : ‘Plouksh !’ C’est le son que ça fera lorsque, portable à l’épaule et appareil photo à la ceinture, je m’écrirai en sautant dans la piscine : « J’peux aller m’baigner, j’ai mon costume de bain dans mon sac… »

Hier, première journée complète au tout inclus. Je me réveille tôt en profitant de l’occasion pour aller me chercher des fruits au snack bar : Miam, des fruits tropicaux à volonté à toute heure (ou presque) du jour. Le plan est de partir déjeuner au buffet principal tôt, revenir se brosser les dents et retourner pour un deuxième déjeuner avec les voisins de chambre. Nous ne sommes jamais revenus.

Le premier déjeuner s’est étiré puisque les voisins nous avaient devancés. Une assiette après l’autre avec un bon équilibre nutrition vs satisfaction.

« Est-ce du vrai sirop d’érable ? » Probablement pas, mais quand même satisfaisant.

Au milieu de mon dîner, j’ai pris une résolution : je m’alimenterai de malbouffe (sic) au dîner, c’est-à-dire frites-ketchup et pizza avec mon cornet quotidien comme dessert, ce qui ne m’empêche pas de manger plus de fruits que tout le reste. Oui, c’est fait, j’ai mangé et surtout fait moi-même mon premier cornet. Ce n’est pas vraiment de la crème glacée, plutôt du lait glacé tellement ça goûte l’eau.

Le volley-ball était à l’horaire pour 15h30. Les animateurs, ceux qui sont payés pour être motivés et compter les points, étaient au rendez-vous. J’ai fini par gagner un t-shirt en jouant jusqu’à la fin lorsque la noirceur a dispersé les gens. Cette joute a laissé des marques sur mon corps par contre : le terrain est beau à la surface, mais il n’y a pas épais de sable et c’est douloureux de plonger. Ma théorie est qu’ils ont rempli la section de roches (il y a des roches partout dans l’eau) avec du ciment pour en faire une surface plane et y étendre quelques pouces de sables, alors quand tu plonges, la surface dure n’est pas loin et t’égratigne au sang. Pas plaisant.

J’ai aussi essayé d’aller me rincer dans la mer parce que tsé, je voulais aussi profiter du fait que le complexe est sur le bord de la mer des Caraïbes, mais je n’ai pas pu m’aventurer très loin à cause des grosses roches qui font mal aux pieds. Je comprends pourquoi les gens se baignent dans la piscine, ce n’est même pas une plage !

Ensuite, il a fallu s’habiller chic pour le restaurant ‘à la carte’, expression qui m’intriguait tant dans le monde des tout-inclus. J’ai pris une douche et me suis même lavé les cheveux (pas pour le resto, juste parce que c’était ma deuxième douche). Eh oui, mes cheveux sont maintenant chimiquement doux. Ça va bien avec le savon qui crée de la mousse pour rien, à part me rappeler qu’il est rempli de produits toxiques. Tk, c’est avec les cheveux ‘propres’ et les dents toujours pas brossées que j’ai enfilé mes pantalons oranges et mon chandail à collet pour en arriver dans un restaurant ‘japonais’ à la décoration japonaise. Végétarien, je me suis abstenu.

J’avais hâte de revenir à l’hôtel pour aller me satisfaire au buffet avant d’aller au spectacle devant lequel mes yeux ferment puisque je me suis réveillé à 6h30 pour voir c’était quoi le petit déjeuner.

J’ai l’impression que tout est une joke. Je ne sais plus différencier le vrai du faux. Est-ce que je vis là-dedans ? Même si c’est la réalité, ça ne peut pas être vrai. C’est impossible ou, si c’est possible, ben c’est incroyable.

saloute
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PS.
Du beurre de peanuts composé à seulement 85% d’arachides agrémenté d’huile hydrogénée, sucre et sel. Délicieux !

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