Dodo la veille : L’une des 865 chambres du complexe
Bon matin !
Ben oui tsé, c’est pas parc’que j’reconnais maint’nant que j’mange trois déjeuners que nous n’restons pas nous-mêmes au milieu d’tout ça : J’me lève aux p’tites heures, j’vas m’chercher des fruits, des chocolatines et beaucoup de granola, j’reviens à la chambre pour manger les fruits et transférer le granola dans un contenant d’plastique que je transférerai plus tard dans un sac de plastique dans la voiture, je réveille Geneviève-Anaïs pour qu’elle mange sa part, nous allons au buffet se faire concocter un smoothie sur mesure (lait de soya, bananes, fruits tropicaux, sirop d’érable et graines de lin) tout en s’greillant d’plus de granola, nous rev’nons à la chambre pour s’brosser les dents et, le temps venu, nous retournons au buffet avec les voisins d’chambre pour une dernière fois le matin en remplissant notre assiette de délices tels des œufs sous la forme désirée, du pain doré, des croissants, etc.
Vous voyez ! Par le temps qu’expire notre bracelet qui nous permet de rester sur le site, la voiture sera pleine de granola enrichi de noix et de fruits séchés, de papier de toilette et de café. Le premier fait partie de notre alimentation et c’est cher, le deuxième nous donnera un peu d’espace de manoeuvre au lieu d’désespérément ramasser chaque bout de papier qui nous tombe sous la main, alors que nous avons pensé que le troisième pourrait servir d’attention particulière pour nos prochains hôtes CouchSufring. Geneviève-Anaïs fait aussi le plein de shampoing, un classique.
Présentement, je suis assis sur mon lit défait en indien et les épaules courbées entre mes deuxième et troisième déjeuners. En attendant, j’ai lavé à la main dans le lavabo de la salle de bain nos taies d’oreiller avec lesquelles on voyage. Elles sont en train de sécher dehors sur les chaises du balcon. La chambre est en désordre parce que, hier, on a demandé à la femme de ménage de ne pas changer nos draps ni nos serviettes. Elle est sûrementt passée rapidement pour vider la poubelle de la salle de bain car, là aussi, nous continuons de mettre notre papier de toilette crotté dans la poubelle, une habitude exigée au Mexique, mais mentionnée nulle part dans l’enceinte du tout inclus.
C’n’est pas fini parce qu’dans l’coin d’la chambre, nos p’tits mat’las, nos sacs de couchage et nos vieilles oreillers sans taies flânent en attendant d’sortir su’ l’balcon pour sécher, déshumidifier et aérer. Notre linge porté la veille est accroché un peu partout pour qu’il aère et qu’on puisse le porter quelques jours de suite. Rien pour montrer qu’on aurait peut-être perdu l’focus du voyage et, surtout, l’esprit du voyageur économique.
Pis moi en plus, j’en reviens à écrire à la Sébastien, style pas mal délaissé sur le blogue ces derniers temps. Vraiment, il ne faut pas s’inquiéter parce qu’avec not’ look, on passe encore pour des énergumènes déguisés et les employés de l’hôtel portent une attention bien particulière pour confirmer qu’on porte bien not’ brac’let qui nous identifie comme ‘Very Important Person’.
Voilà, j’devrais maint’nant embrayer parc’qu’une journée à rien faire, ça s’remplit vite.
saloute
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PS « The point is that you can't be too greedy. » (-Donald Trump)
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